• Les beaux jours reviennent et le nouveau Nelson Peace Out (paru chez Frontiers) arrive au bon moment pour nous faire passer un été qui sent bon le sable, le soleil et l’amour. Un 9è album mélodique, carré et séduisant des frangins Gunnar et Matthew.  Recommandable ? Absolument !

    Peace Out track listing:

    01. Hello Everybody
    02. Back In The Day
    03. Invincible
    04. Let It Ride
    05. I Wanna Stay Home
    06. On The Bright Side
    07. Rockstar
    08. Autograph
    09. What's Not To Love?
    10. You And Me
    11. Bad For You
    12. Leave The Light On For Me

     

    Web - http://www.matthewandgunnarnelson.com/

    Facebook - https://www.facebook.com/matthewandgu...


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  • Graspop 2015

    © Phil de Fer

    Quelque 152.000 festivaliers ont célébré le 20e anniversaire du Graspop Metal Meeting (GMM) ce week-end à Dessel (Belgique) ont indiqué les organisateurs dimanche soir. 

    Le festival a célébré son 20e anniversaire comme il se doit. Sa popularité n'a cessé de croître au fil des ans. Si la première édition avait accueilli quelque 10.000 personnes en 1995, ce sont quinze fois plus de festivaliers qui ont foulé la plaine campinoise ce week-end. De jeudi à dimanche, une petite centaine de groupes se sont succédé sur cinq podiums. Le public, venu des quatre coins de l'Europe, a pu assister aux prestations des formations qui, pour la plupart, ont déjà des milliers d'heures de concert à leur compteur.

    Avec ses Conspirators et un chanteur Myles Kennedy particulièrement bien en voix, Slash a délivré vendredi un hard-rock traditionnel mais efficace, en glissant au passage quelques  tubes des Guns N' Roses (« Nightrain », « You Could Be Mine » et « Paradise City »).  Un autre ex-Guns N'Roses était présent au Graspop, en la personne de claviériste Dizzy Reed qui a humblement ouvert le festival avec son groupe The Dead Daisies. 

    Slash - Graspop 2015 

    Slash, l'un des bons shows du vendredi © Phil de Fer

    Vendredi toujours, Kiss a célébré son quarantième anniversaire en proposant les plus grands classiques de son répertoire ("Detroit Rock City", "Love Gun", "I Was Made For Loving You",...) devant un public ébahi par les jeux de scènes des musiciens maquillés, les effets pyrotechniques, les vapeurs et les canons à confettis. Marilyn Manson a ensuite clos la soirée dans un style minimaliste mais le garçon n'a rien pu faire après l'ouragan Kiss.

    Kiss - Graspop 2015

    Paul Stanley (Kiss) : "Creatures Of The Night" © Phil de Fer

    Guichets fermés
    Plus aucun ticket n'était disponible au guichet pour le samedi. Il s'agit d'une première dans l'histoire du festival. La venue de Slipknot a attiré la grande foule. Il fallait voir quelque 30.000 personnes massées devant la scène, s'asseoir et se lever comme un seul homme à l'appel de Corey Taylor, le leader et chanteur du groupe.

    Dimanche, 50.000 festivaliers ont assisté aux prestations de Scorpions et Faith No More, de retour après une absence de 18 ans. Motörhead a lui aussi assuré sa part du boulot grâce à un final explosif ("Ace Of Spades", "Overkill",...) qui a rappelé les plus belles années d'une carrière qui semble désormais sur le déclin, à l'instar de Lemmy, le leader du groupe britannique, particulièrement aminci à la suite de ses ennuis de santé.

    Source : BELGA  


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  • Devant un parterre d’aficionados, le roi Frehley a déployé hier tout son punch, sa verve six-cordistes, et a démontré que l’on pouvait « avoir été » et « être à nouveau ». La formule ? Un quatuor des plus soudés (Richie Scarlet à la guitare, Chris Wyse à la basse et Scot Coogan à la batt’ et au chant), pour un gig qui a lorgné à la fois vers le passé (« Rocket Ride », « NY Groove », « 2000 Man », « Snowblind »,…) et le présent (« Gimme A Feelin’ », « Space Invader », « Toys », ). Un Frehley qui a pris de l'embonpoint, mais qui visiblement s’est amusé, transporté par une foule brillant plus par son enthousiasme que par un éventuel silence circonspect. Briscard, vous avez dit briscard ?  (Phil de Fer)

    Ace Frehley-Zoetermeer (NL) - 2015

     © Phil de Fer - 2015

    Ace Frehley band - Zoetermeer 2015

    © Phil de Fer - 2015


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  • Fleetwood Mac - Live Anvers 2015

     

    2 chanteuses, un guitariste/chanteur époustouflant et une rythmique imparable, Fleetwood Mac/10 a efficacement fêté ses 40 ans d’âge au Sportpaleis d’Anvers.  Malgré une organisation anversoise toujours défaillante, la salle était pleine à craquer, samedi soir. Pour les plus jeunes, Fleetwood Mac (1975) s’est vendu à plus de 5 millions d’exemplaires et Rumours est resté 6 mois en tête des charts aux USA, en 1977. Les ventes de cet album se montrent à l’heure actuelle à plus 24 millions. L’âge d’or du groupe (1975-1982) continue de susciter l’intérêt des rétromaniaques. Le retour de Christie McVie, reine de la tournée, une exécution hors classe de « Tusk », un travail minutieux et énergique de Lindsey Buckingham à la guitare, une partie acoustique qui a ému le public, un exemplaire solo de batterie de l'excentrique Mike Fleetwood sans oublier la grâce et la classe de  Stevie Nicks, le concert fut émotionnel à défaut d’être exceptionnel. Rien à redire sur ce rock intelligent, hybride et professionnel. Le mythe reste intact et continue de séduire les générations, même en fin de parcours !  

     

     


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  • Interview par téléphone de Tommy Thayer, guitariste de Kiss, sur la tournée européenne du groupe, qui passera par le Zénith de Paris (16 juin) et le Graspop Festival à Dessel (19 juin), mais également sur le nouveau film d’animation Scooby-Doo And Kiss - Rock 'n' Roll Mystery.

     


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  • Plus que trois semaines à attendre et le plus grand festival Metal du Benelux mettra le feu sur la plaine de Dessel pour la 20e fois. Cette édition anniversaire du Graspop Metal Meeting promet d’être exceptionnelle. Pour la deuxième année d’affilée, il y aura six têtes d’affiche, emmenant dans leur sillage toute une cohorte de grands noms, de valeurs sûres et, bien entendu, de nouveaux venus prêts à en mettre plein la vue et les mirettes !
     
    Plus d'infos sur le site web officiel du Graspop pour les groupes et leurs jours de passage :
     
     

     

     


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  • WHITESNAKE

    Purple Rain

    La voix au bout du fil est affable et chaleureuse. David Coverdale déroule ses histoires de jeunesses, dévide  ses bobines. Il ne se raconte pas, il décrit ses anciens et nouveaux comparses et évoque la possibilité de retravailler avec Ritchie Blackmore, 40 ans après avoir reçu sa chance au sein de Deep Purple. Pour boucler la boucle ?  Entretien avec David Coverdale (chant) par Philippe Saintes  - Photo Ash Newell]

    Whitesnake 2014

    David, beaucoup d’eau a coulé sous « la fumée » depuis ton aventure au sein de Deep Purple. Pourquoi ce retour dans le passé ?

    J'ai le recul nécessaire pour affirmer que cette période a été la meilleure de toute ma vie! Chanteur inconnu âgé de 21 ans à peine, j’ai eu la chance de rejoindre l’un des groupes les plus populaires d’Angleterre. Je n’avais aucune idée de ce qu’était une carrière professionnelle. dans la musique Jon Lord et Ritchie Blakmore m’ont immédiatement pris sous leur aile. J’ai appris tant de choses, des idées que j’utilise encore aujourd’hui. Jon était une personne très humble avec un sens de l’hospitalité et un génie créatif. Mon idole a toujours été Jimi Hendrix. Lorsque je me suis assis pour la première fois en studio en face d’un autre guitariste qui pouvait jouer comme lui, avec la même facilité, j’ai été complètement soufflé. Ritchie était le « Hendrix blanc ».Je me retrouvais du jour au lendemain, aux côtés de ces monstres de la musique, à me déplacer avec eux dans des voitures de luxe et à répéter au fameux Clearwell Castle. Imaginez le choc ! J’étais très anxieux au moment de débuter l’enregistrement de Burn, à Montreux. Réuni un soir avec Jon, nous avons joué des titres de Ray Charles, du blues, des chansons des Beatles. Il m’a alors avoué qu’il avait connu des périodes où il était incapable d’écrire mais que Ritchie en revanche trouvait des idées originales dès qu’il branchait sa guitare. Nous avons beaucoup ri ce soir-là et le scotch coulait à flots. Je suis sorti du studio définitivement débarrassé de mes complexes. Cette étape franchie, je pouvais laisser libre cour à mon imagination. Dès que je trouvais une progression d’accord, je pense notamment à « Holy Man », je la proposais à Jon et quand j’imaginais un riff, celui de « Mistreated » par exemple, je me tournais automatiquement vers Ritchie. Lorsque Burn est sorti, en 1974, Deep Purple est devenu le plus gros vendeur de disques dans le monde. Nous avions même dépassé les Beatles. Tous les membres et aussi le management ont accueilli cette nouvelle comme un soulagement car malgré les critiques liées au départ de Ian Gillan (chant) et de Rogel Glover (basse), nous étions parvenus à faire mieux encore que le MK II. Nous avons ensuite enchaîné avec une grande tournée mondiale. Les salles affichaient complets. Deux semaines après la tournée, le groupe a repris le chemin des studios pour enregistrer Stormbringer qui a connu le même succès. Ce qui nous a porté pendant ces deux albums, c'est cette complicité extraordinaire. Elle représente l’identité de la 3è formule du groupe.  

    David Coverdale

    Est-ce que l'un des albums enregistrés durant cette période a une signification plus importante pour toi ?

    Je n’ai pas de préférence. Le « Purple Album » est une sélection de chansons que j'ai écrites durant les quatre années passées au sein de Deep Purple. J’aurais aimé ajouter quelques titres supplémentaires de Come And Taste The Band mais quinze morceaux (Note : sur la version Deluxe), c’est déjà beaucoup. Pour moi, c'est un best-of de Deep Purple Mk. III et IV.

    Cet album enregistré au Nevada est plus qu’un simple copier-coller. 

    Certainement. Nous avons abordé le projet avec beaucoup de passion, d’enthousiasme et de respect pour les musiciens qui ont enregistré les titres originaux. Deep Purple c’est un style mélodique, rapide, complexe et virtuose. Quand j’ai formé Whitesnake, je voulais intégrer diverses influences. Le groupe s’est rapidement démarqué par son jeu d’attaque des deux guitares.

    Pour ce disque tu as travaillé avec Joel Hoekstra (ex-Night Ranger) qui remplace officiellement Doug Aldrich au sein de Whitesnake.

    Je n’ai pas dû faire beaucoup de recherche pour trouver un remplaçant à Doug. Joël m’a été présenté par l’animateur radio Eddie Trunk (The Metal Show). J’ai été complètement emballé en découvrant des vidéos sur You Tube. Joël joue principalement sur Les Paul mais il a enregistré plusieurs morceaux de l’album avec une Strat. De nombreux magiciens de la six-cordes se sont proposés spontanément, ce qui est plutôt flatteur, mais il n’y a pas eu d’auditions. Ça fait du bien de tomber sur quelqu’un comme Joël, un fan de rock qui joue simplement pour s’exprimer. Il n’y a pas eu de prise de tête, juste le plaisir de jouer ensemble et s'éclater. Pour moi, les éléments les plus importants restent la confiance, le respect et l’encouragement mutuel. Nous avons également un nouveau claviériste, Michele Luppi (Secret Sphere). Je suis emballé et impatient de partir en tournée avec ce nouveau combo. Pour les concerts au Royaume Uni avec Def Leppard et Black Star Riders, 40.000 tickets ont trouvé acquéreurs en moins de deux jours !

    La réunion de Deep Purple Mk III a avorté en raison du décès de Jon Lord (2012). Il n’y aura pas non plus d’association Blackmore-Coverdale cette année. Qu'est-ce qui cloche?  

    En une courte période mon épouse et moi avons perdu trois êtres chers : son frère, Jon Lord et ma tante Silvia.  Il y avait en quelque sorte un voile noir au-dessus de notre maison. La vie est trop courte et trop précieuse pour n’en conserver que des regrets et des rancunes. J’ai donc décidé d’aller de l’avant et de frapper à la porte des personnes avec lesquels je n’avais plus de contact depuis 30-40 ans, d’anciens amis, des musiciens, dont Ritchie qui  m’a accueilli chaleureusement.  Notre dernière rencontre à l’époque de Deep Purple ne fut pas été très amicale. Il y a eu ensuite la rivalité entre Whitesnake et Rainbow. Nous nous sommes lancés quelques piques par médias interposés. C’est très bien d’avoir pu rétablir le dialogue après toutes ces années. Le décès de Jon a contribué à nous rapprocher. Je ne suis pas quelqu’un de nostalgique mais Ritchie et moi avons essayé de travailler  ensemble, comme je l’avais fait auparavant avec Jimmy Page. Je trouvais intéressant de réenregistrer des standards de Deep Purple, de Whitesnake et de Rainbow en leur donnant une deuxième jeunesse, un coup de peinture fraîche. Cependant après plusieurs réunions, je me suis rendu compte que nous n’étions pas du tout sur la même longueur d’ondes. J’ai donc quitté poliment la table des négociations. Je respecte les choix de mon ancien partenaire mais j’estime aussi avoir des responsabilités vis-à-vis de Whitesnake. J’espère que nous pourrons bosser à nouveau ensemble. Je sais par l’intermédiaire de son manager, que Ritchie a enregistré des idées de riffs et il souhaite que je termine le travail. Je ne sais pas si ces chansons sortiront un jour sur un album, mais c’est une excellente nouvelle. Si ce dernier décide d’enregistrer une plaque électrique, je serai le premier à m’en réjouir.

    Comment envisages-tu l’avenir ?

    Travailler sur The Purple Album fut très symbolique, la boucle est bouclée en quelque sorte. Je pense qu’il s’agit de mon dernier grand projet. J’ai composé, interprété et porté le drapeau du classic rock, du hard-rock et du blues pendant 40 ans. Mon ego a été bien satisfait. Je n'ai plus rien à me prouver aujourd’hui. Je suis ébahi d’entendre Mick Jagger affirmer à 72 ans qu’il ne pense pas à la retraite (il rit). Je déciderai de poursuivre, ou non, ma carrière après la tournée 2015.  

     Whitesnake  : Purple Album

     

    WHITESNAKE

    The Purple Album
    Frontiers / Harmonia Mundi

    Le fan de Deep Purple MK III et IV ne peut que se réjouir de la sortie de cet album hommage proposé par David Coverdale. Le projet ce collaboration avec Ritchie Blackmore étant vraisemblablement « postposé » en raison des sempiternelles hésitations de l’énigmatique guitariste, le grand David a décidé de réinterpréter avec le Serpent Blanc quinze standards du Pourpre Profond, à l’époque où il en était le chanteur (1973-1976). De l’ouverture « Burn » jusqu’à « Stormbringer », en passant par « Lady Double Dealer », « Soldier Of Fortune » « Mistreated » et « Sail Away », les titres sont dotés d’une énergie nouvelle. Outre la voix de Coverdale, toujours gorgée de feeling, les musiciens s’en donnent à cœur joie. En parfaits professionnels, Reb Beech et Joel Hoekstra  ont réalisé des solos digne de Ritchie Blackmore et Tommy Bolin. Un album remake en forme de coup de maître destiné avant tout à promouvoir une nouvelle tournée, et qui ne connaîtra guère de problèmes pour marcher. En somme, une affaire qui rock’n’roule ! [Ph. Saintes 


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  •   KISS

     Atouts pour plaire !

    N’ayant aucun but, à proprement parler, promotionnel, la nouvelle tournée européenne de KISS s’annonce détendue mais grandiose. En attendant l’apothéose au Zénith, le 16 juin prochain, découvrez ci-après les déclarations du « guitar hero » de la bande. [Entretien avec Tommy Thayer (guitare) par Philipe Saintes - Photos : Brian Lowe et Al Soluri]

     Brian-Lowe-copyright-KISS-Catalog-Ltd-2

     © Brian Lowe

     

    Bonjour Tommy, comment ça va ?

     

    Formidablement bien. J’ai trois interviews programmées ce matin, et trois autres en soirée. Entre ces deux séances, je répète avec le groupe pour la tournée européenne.


    Après un épisode de « What’s New, Scooby-Doo? » en 2003, Kiss apparaît aujourd’hui dans le film « Scooby-Doo and KISS : Rock and Roll Mystery ».  Que retiens-tu de cette expérience ? Peux-tu m’en dire un peu plus sur la chanson inédite composée pour le film ?

     

    Je ne peux pas te révéler le nom de la chanson. On veut que cela reste une surprise. Ce morceau est très atypique pour KISS mais en même temps, il colle parfaitement à l’ambiance du dessin animé. Pour ce film, nous avons prêté nos voix à nos propres personnages. Donner la réplique à la bande de perceurs de mystères, c’est tout simplement génial. Je me retrouve un peu comme un gosse dans un monde imaginaire. Le parcours de KISS est enrichi d'expériences extraordinaires. J’ai énormément de chance de faire partie de ce groupe.

     

    Autre collaboration cette année, un single enregistré avec le groupe groupe féminin de J-pop, Momoiro Clover Z. Résultat, « Samurai Son » est votre plus grand succès dans les « charts » sur l’archipel nippon.

    Oui, c’est incroyable ! Le projet a été « très amusant et intéressant » à réaliser. Le clip vidéo a aussi connu un énorme succès, et pas seulement au Japon.


    Peux-tu prononcer le titre de la version japonaise (Note : Yume No Ukiyo Ni Saitemina) ?

     

    Non. Merci beaucoup ! [Rires]


    Kiss - Paris 2015

     

    La tournée du 40ème anniversaire, passe par Paris, le 16 juin. A quoi doit-on s’attendre ?  

     

     « You Wanted The Best, You Got The Best », la formule est connue. KISS c’est à la fois le feu d’artifice du 4 juillet et le cirque Barnum avec des explosions, du sang, des écrans géants et du délire. Nous avons une scène impressionnante, très high-tech. Paul et Gene ont inventé cela il y a 40 ans. Aujourd’hui de nombreux artistes s’inspirent des spectacles de KISS. Il suffit de regarder le dernier Super Bowl, Katy Perry a traversé le stade dans les airs à la façon de Paul Stanley. C’est très flatteur de voir les stars de la chanson s’inspirer de nos gimmicks. Pour en revenir à la tournée, tous les classiques seront passés en revue dans une tornade sonore déversée par des montagnes d’amplis car la musique n’est pas mise en retrait. Nous restons avant tout un groupe de rock. On se donne toujours à fond sur scène. Nous n’avons jamais abandonné cet esprit de combat. Le décor c’est juste la cerise sur le gâteau.


    Tu penses que c’est la meilleure façon de faire du rock’n’roll aujourd’hui ?

     

    Je ne pense pas qu’il y ait une manière meilleure que les autres…Nous sommes avant tout un groupe d’ « entertainers ». Nous ne faisons  rien d’autres que monter sur scène pour fasciner le public. Même après 40 ans, il se passe toujours quelque chose de magique, de fort pendant les concerts. Encore une fois, c’est ça qui est extraordinaire avec KISS.


    Le public français espère voir au Zénith l'araignée articulée géante qui amène KISS sur scène. Lors du Hellfest en 2013, la « bébête » est restée scotchée au plafond. 

     

    Je n’ai pas cet exemple en tête mais je peux t’assurer que ce n’est pas à cause d’un problème technique. La structure est installée chaque soir mais elle n’est pas en mouvement dans les espaces restreints. Nous sommes surtout confrontés à la hauteur du plafond. Certaines salles ne sont pas adaptées pour ce type de plate-forme.

     


    Gene Simmons affirme avoir composé le nouveau « Rock And Roll All Nite », une chanson intitulée « Your Wish is My Command ».  Travaillez-vous déjà sur le successeur de Monster ?

     

    Je n’ai jamais entendu cette chanson. Gene a probablement écrit quelques titres mais il n’y a rien de concret pour le moment. Au milieu de toutes nos pérégrinations (tournées en Europe et en Australie, KISS Kruise V,…), nous devons trouver le temps de faire un nouvel album. Il va falloir être patient !

     

     © Al Soluri


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  • Tournée triomphale une fois de plus à travers l’Europe pour AC/DC. Plus de deux heures intenses de hargne rock’n’roll blues ont laissé 2 x 80.0000 fans sur les genoux samedi et mardi au Stade de France. Les murs de l’enceinte en tremblent encore. Angus Young (étourdissant d’agilité) et sa bande demeurent inexorablement le meilleur groupe rock du...hard-rock !

    AC/DC : Stade de France - 23 mai 2015

    © Phil de Fer - 2015

     


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  •  METAL OBS' MAG

      Nouveau numéro #68 (mai/été) en ligne

    METAL OBS' MAG #68

    Télécharger le nouveau numéro sur :

     www.metalobs.com

     


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