-
Audio interview with Joe Lynn Turner on his new band Rated X from Phil de Fer on Vimeo.
Rated X - Premier album intitulé Rated X
Sortie: Novembre 2014
Membres:
Joe Lynn Turner : Chant (Rainbow, Deep Purple, Yngwie Malmsteen, Sunstorm, HTP...)
Carmine Appice : Batterie (Vanilla Fudge, Cactus, Blue Murder, King Kobra,...)
Tonny Franklin : Basse (The Firm, Blue Murder, Kenny Wayne Shepherd,..)
Karl Cochran : Guitare (Joe Lynn Turner, Ace Frehley)
https://www.facebook.com/RatedXRocks?fref=ts
https://www.facebook.com/frontiersmusicsrl
votre commentaire -
BLACK VEIL BRIDES
Black Veil Brides IV
Spinefarm Records
J’apprécie surtout les vieux sur le retour qui font encore très souvent plus parler la poudre que quelques vauriens assoiffés de gloriole, et… bien d’autres choses. Mais, c’est vrai que certains jeunes en matière de rock, ont du répondant et une bonne dose d’énergie à revendre. C’est le cas des Black Veil Brides, un groupe qui en est tout de même à sa quatrième galette. En 2011, Sebastian Bach en personne, m’avait vanté les qualités musicales de ce quintet né à Cincinnati. Andy, Ashley, Jinxx, Jack et Christian ont cette fois abandonné le look glam façon Mötley Crüe ou Wasp. Pour les spécialistes leur musique navigue dans les sphères metalcore. Peu importe l’étiquette, les nouvelles compositions témoignent d’une étonnante science pour combiner efficacité et émotion. Produit par Bob Rock (Metallica, Mötley Crüe), Black Veil Brides IV est un album solidement charpenté et parfaitement interprété. BVB a été élevé à bonne école et les onze morceaux enregistrés devraient réconcilier les amateurs de tous les styles. [Ph. Saintes]
1 commentaire -
BILLY IDOL
Kings & Queens of the Underground
Kobalt Label Services / PIAS
Creusant avec avidité la veine de la nostalgie à grand renfort de sonorité eighties, Billy Idol l'inoubliable interprète des tubes « Rebell Yell », « Mony Mony », « Hot In The City » ou « White Wedding », revisite avec un certain panache le futur du passé. Avec son acolyte Steve « The Raven » Stevens, il sait s’y prendre pour torcher des hymnes qui s’agrippent rapidement à nos neurones. A côté de morceaux hypnotiques qui font headbanger intensément (le single « Can’t Break Me Down », « Postcards from the Past », « Whiskey and Pills ») , des chansons à la patine plus pop (« Love And Glory » qui n’est pas sans rappeler U2) voir rock'n'roll wave (« Save Me Now », « One Breath Away ») et même folk (Kings & Queens of the Underground ») donneront du fil à retorde aux amateurs d’étiquettes musicales. Il y a aussi un côté mélancolique qui se dégage de la plupart des morceaux. On retrouve Trevor Horn (Buggles, Yes, ABC, Grace Jones) à la production d’une grande partie de cet album enregistré au célèbre studio SARM dans le quartier de Portobello, à Londres. A écouter et à réécouter pour appréhender toutes ses richesses. [Ph. Saintes]
votre commentaire -
KISSIONNAIRE
© Editions Lamiroy
Un dictionnaire sur Kiss ! Personne n'y avait pensé ! Même pas Gene Simmons ou Paul Stanley, jamais à court d’idées. Ce travail inédit (et en français, s'il vous plaît) vient naturellement trouver sa place aux côtés des Kisstory, Monster Book, Sealed With A Kiss, Kiss Behind The Mask, Nothin' to Lose : The Making of Kiss (1972-1975) et autobiographies des quatre membres originaux.
L'auteur n'est pas musicien mais l’écriture, ça le connaît. Il a notamment collaboré pour l’émission de la Radio-Télévision belge de la Communauté française (RTBF) « Mille-Feuilles » et est actuellement chroniqueur pour « Livrés à Domicile ». En deux mois, Gorian Delpâture est parvenu à réaliser un livre tout à fait original à l'occasion des 40 ans de Kiss. Il ne fait pas l’éloge du groupe comme on pourrait le croire mais s’amuse plutôt à définir les noms communs ou propres de la saga Kiss, des origines à aujourd’hui. Son Kissionnaire réunit des détails historiques, discographiques, humoristiques, dramatiques (décès d’Eric Carr et overdose de Mark St John), lubriques ;-) et même gastronomiques (cf. choux de Bruxelles, le plat favori de Paul Stanley). Le journaliste retranscrit des citations, des témoignages, des interviews et brosse les portraits de tous ceux ou presque qui ont joué un rôle important dans la réussite des quatre musiciens maquillés. Ici l’intime croise le public. Les thèmes des compositions sont passés en revue, album par album, et les paroles de 26 chansons, une par lettre de l'alphabet, sont intégralement traduites dans cet abécédaire dont la préface est signée par le romancier Thomas Gunzig.
© Editions Lamiroy / Yves Budin
Autre originalité, le texte est habilement soutenu par le graphisme de Yves Budin, témoin neutre, qui décline pleines pages des ambiances « encre noire » (façon Breccia et Pratt) ou « rouges sang ».
© Editions Lamiroy / Yves Budin
En toute indépendance, Gorian Delpâture nous livre un Kiss sans fard et sans retenue. Vous apprécierez son travail pour les nombreuses anecdotes, pour les illustrations et plus généralement pour tout ce que vous pourrez y trouver, c'est-à-dire de nombreux détails sur un grand groupe de Rock qui continue d'exercer une fascination sans pareil !
Kissionnaire – Editions Lamiroy
Phil de Fer
2 commentaires -
Second rendez-vous de la tournée The Stories We Could Tell samedi à Utrecht (Pays-Bas), après une première la veille à Londres. Le « Caïd » fait preuve d’un plaisir de jouer évident. Avec une voix délicieusement bluesy, Eric Martin chante avec un égal bonheur les chansons du dernier opus (« Gotta Love The Ride », « I Forget To Breathe », « East/West », « Fragile » et « The Monster In Me »), les titres de l’exercice précédent (« Undertow », « Around The World »), et les classiques (Alive & Kickin », « Daddy, Brother, Lover, Little Boy », Green-Tinted Sixties Mind », « Just Take My Heart », « Take Cover », « Wild World » sans oublier « Addicted to That Rush », un morceau émaillé de quelques rapides solos de Billy Sheehan et de Paul Gilbert, histoire de rappeler, sourire aux lèvres, qu’ils sont deux instrumentalistes qui allient feeling, virtuosité et technique. Egal à lui-même, Mr. Big a ajouté à sa set-list des compositions moins prévisibles : « Colorado Bulldog », « Out Of The Underground » ou « Rock’n’Roll Over ». Les musiciens ont également offert au public ravi une version acoustique de « To Be With You » lors du rappel. Matt Starr, l’ancien complice d’Ace Frehley, s’est montré efficace derrière les fûts mais la fête n’aurait pas été totale sans la présence de Pat Torpey. Malgré la maladie, ce dernier a joué des percussions pendant la moitié du set et même assuré la batterie sur « East/West » et « Just Take My Heart ». La foule a applaudi à tout rompre le courageux Pat qui a annoncé son intention de continuer à monter sur scène tant qu’il en aura la force. Un excellent concert d’un toujours excellent et sympathique groupe !
Phil de Fer
Billy Sheehan : bassiste époustouflant
Sheehan - Gilbert : sortez les perceuses !
Eric Martin : une voix puissante et bluesy
Pat Torpey : une leçon de courage !
© Phil de Fer
votre commentaire -
-
Bonne nouvelle pour les fans de la "Metal Queen" LEE AARON. La chanteuse canadienne a annoncé via Instant Authority Expert, composer de nouvelles chansons avec le guitariste Sean Kelly (Four By Fate). L'album sortira l'année prochaine.
votre commentaire -
STRYPER
Live at the Whisky
Frontiers / Harmonia Mundi
Heavy Metal
Dès la parfaite introduction (« Legacy ») l’enthousiasme s’élève pour ne jamais retomber tout au long des seize titres que composent cet album Live enregistré l’automne dernier au fameux Whisky A Go Go de Los Angeles. La musique de Stryper est simple et authentique. Le timbre haut perché et « christ…allin » de Michael Sweet trône sur les guitares qui s’étreignent en harmonie. Les incontournables « Loud And Clear », « Reach Out » ou « Calling On You » remportent un vif succès, suivis par l’épique « Free ». Le groupe a la bonne idée d’inclure plusieurs titres de son dernier disque studio No More Hell To Pay, la chanson éponyme bien sûr mais aussi « Marching Into Battle » et la reprise des Doobie Brothers : « Jesus Is Just Allright ». Même l’album Against the Law est représenté avec le titre « All For One ». Pour l’amour du père du fils et du rock’n’roll, nos moines métallistes communient avec un public conquis qui chante, acclame, hurle. « To Hell With The Devil » et « Soldiers Under Command » clôturent près de deux heures de délire. Ce concert-anniversaire (30 ans de carrière) a été entièrement filmé. Notez encore la sortie simultanée de l’album solo de Michael Sweet I'm Not Your Suicide et une autobiographie de l’artiste (« Honestly - My life and Stryper revealed »). [Ph. Saintes]
votre commentaire -
Mr. Big
Vivre avec la maladie de Parkinson
Coup dur pour Mr. Big, son batteur Pat Torpey se bat contre la maladie de Parkinson. La sortie du nouvel album estampillé ...The Stories We Could Tell, nous donne l'occasion de faire le point sur la situation en compagnie d’Eric « Mr. Big Mouth » Martin. Une interview bouleversante et musicale ! [Entretien avec Eric Martin (Chant) par Philipe Saintes - Photos : Frontiers ]
Eric, peux-tu nous parler de l’état de santé de Pat Torpey. Quand avez-vous appris la mauvaise nouvelle ?
En 2012, Pat a ressenti de légers tremblements au niveau de son pied droit mais il a achevé la tournée. Nous pensions qu’il s’agissait d’une mauvaise passe ou un simple signe de vieillesse. Il y a environ trois mois, le producteur Pat Regan, Pat Torpey et moi avons commencé à travailler sur quelques démos. Pat était à la batterie et je l’ai senti fatigué. Au bout de quelques chansons, il était exténué. Son sourire était un peu grimaçant. Le lendemain, il m’a informé qu’il souffrait de la maladie de Parkinson. Cette annonce est tombée comme un couperet. Il lui aura fallu plusieurs mois pour accepter la maladie, pour vivre avec et la révéler au public. J’ai tout de suite pensé à l’acteur Michael J. Fox qui a fait un retour remarqué 22 ans après avoir appris sa maladie. Pat a évidemment connu des moments de déprime mais nous l’avons encouragé à terminer l’album. Une chose est sûre : la musique est toujours en lui. Contre la maladie, rester actif reste la meilleure arme. Il n’existe pas de moyen éprouvé pour empêcher la progression. Il est donc d’autant plus important d’avoir un but pour éviter l’atrophie et la dépression.
Pat a décidé de ne pas vous accompagner en tournée. Par conséquent, vous avez fait appel à un autre batteur.
Pat ne peut malheureusement pas jouer en public. La maladie ne cesse de progresser. En janvier, il disputait encore un match de base-ball mais au mois de juin, les tremblements de son pied droit sont devenus incontrôlables. Avec son accord, nous avons contacté Deen Castronovo (Journey) et Kenny Aronoff (Chickenfoot) mais le premier avait un agenda chargé et le second de ne sait pas chanter alors que Pat est le second meilleur chanteur du groupe. Notre choix s’est finalement porté sur un musicien moins connu, Matt Starr (Ace Frehley). Billy Sheehan est monté sur scène avec le groupe de Ace lors d’un concert cette année. Il a été séduit par la performance vocale de Matt sur « Love Gun ». Il y a quelques jours, j’ai rejoint Paul Gilbert, Billy, Pat et Matt Starr dans un studio. Nous avons joué « Daddy, Brother, Lover, Little Boy », « Green-Tinted Sixties Mind », « Addicted To That Rush » et « Take Cover ». Pat a coaché Matt. Il regardait « son » Mr. Big jouer des chansons pour lui. C’était une situation bizarre.
Quels titres as-tu écrit pour le nouvel album ?
J’ai composé le refrain de « Gotta Love The Ride » un rock rapide. J’ai activement collaboré à « I Forget to Breathe », un blues rock psychédélique du style « Foxy Lady » de Jimi Hendrix. Il y a encore la ballade « The Man Who Has Everything », « Cinderella’s Smile » et ma préférée « Fragile » au tempo médium. Je me suis beaucoup impliqué dans cet album. Paul travaillait sur son disque (Stone Pushing Uphill Man) et Billy était en tournée avec Winery Dogs. Ils m’envoyaient leurs idées par téléphone ou par email. Malgré sa maladie, Pat m’a aidé en coulisse à rassembler le matériel et à choisir les chansons qui fonctionnaient bien. J’ai volontairement sélectionné des riffs orientés blues pour créer un album thématique. The Stories We Could Tell est un homage au son des 70s, à nos influences : Led Zeppelin, les Yarbirds, Jeff Beck, Spooky Tooth, Bad Company, Free... C’est une musique qui plaît même à la nouvelle génération.
Pourquoi le titre ...The Stories We Could Tell (les histoires que nous pourrions raconter en français) ? Le personnage sur la pochette a-t-il une signification particulière ?
Billy a trouvé le titre …The Stories We Could Tell. Il s’interrogeait sur la façon dont les fans percevaient le groupe. Ils connaissaient certains pans de notre histoire mais pas nécessairement les moments les plus tumultueux. Chaque groupe vit avec des hauts et des bas. Comme c'est un morceau important nous avons choisi de donner ce nom à l'album. Pour ce qui est de la pochette, nous avons toujours eu des idées saugrenues. Souviens-toi du train sur Lean Into It, la tête de cet homme qui sort du bitume au moment du passage d’une voiture sur Bump Ahead sans oublier l‘incroyable pochette de Hey Man avec l’épouvantail qui conduit ou le cochon ailé sur What If…. Ces iconographies laissent deviner que quelque chose va arriver. Pour le nouvel album, j’avais demandé à Larry, qui s’occupe du design nos pochettes, quelque chose de simple qui puisse suggérer « Oh mon Dieu, que se passe-t-il ici ? Il a trouvé la photo de cet étrange personnage qui me fait penser à un acteur de série B dont j’ai oublié le nom, avec ses yeux exorbités et sa fausse moustache. Le message passe rien qu’avec le regard. J’ai ajouté quelques impacts de balles pour rendre plus allégorique encore la pochette. C’est juste une plaisanterie mais l’image colle parfaitement à l’ambiance joviale de…The Stories We Could Tell.
Ta voix est vraiment impressionnante sur cet album. Comment as-tu réussi à obtenir pareille performance ?
Je te remercie pour le compliment. En fait j’ai énormément joué avant d’entrer en studio avec Mr. Big. J'ai fait quelques concerts en solo puis j’ai enchaîné avec la tournée d'Avantasia, le projet de mon ami Tobias Sammet, pendant cinq mois. A la maison, je passe mes journées à jouer et chanter. La puissance vocale sur l’album est certainement la conséquence du travail accompli au cours des derniers mois.
Vous avez été épaulé par un nouveau producteur, Pat Regan. Vous n’étiez pas satisfait du travail de Kevin Shirley sur le précédent album ?
Kevin Shirley a certainement fait du bon travail sur What if mais avec le recul le mixage final aurait pu être meilleur. Il manque un peu de consistance à mon goût. J’aime la façon dont Pat Regan a mixé le nouvel album. C’est un as de la prise de son et il a une approche différente. En studio, il y a quatre chefs : Paul, Billy, Pat et moi. Nous n’avions pas besoin d’un cinquième « Beatle » dans la pièce. Pat Regan est resté simple. Il donnait son avis en toute honnêteté. Il était vraiment là pour bosser avec nous et sortir le meilleur de chacun. Le résultat est excellent, cet album rayonne.
Il n’y a malheureusement pas de dates programmées en France et en Belgique pour la tournée.
Nous avons prévu de donner plusieurs shows aux USA en 2015. Il se peut que nous revenions ensuite en Europe en fonction de l'accueil de l'album. Je ne peux donc pas m’avancer pour l’instant mais j'espère qu'il y aura d'autres dates qui viendront s'ajouter à celles déjà confirmées cette année. Billy doit également enregistrer un deuxième album avec The Winery Dogs. Nous devons tenir compte du planning de chacun.
De ton côté, tu as booké une dizaine shows acoustiques dans de petits clubs en Angleterre au mois de décembre. Joueras-tu seul sur scène ?
Absolument. Je fais ça depuis trois ans maintenant. Le répertoire sera constitué de chansons de Mr. Big, de titres issus de mes albums solos ou des reprises. Parfois, des amis viennent me rejoindre sur scène comme Bob Catley de Magnum que j’ai rencontré lors de la tournée avec Avantasia ou même des personnes du public. Je raconte aussi des histoires, lance quelques vannes, il y a une ambiance très fun à chaque concert.
Te souviens-tu du premier passage de Mr. Big en France ?
Eclaire-moi, était-ce avec Aerosmith ?
- Non c’était le 28 mai 1991 au Palais des sports en première partie de White Lion.
Ah oui, je me souviens très bien de ce concert ! Aujourd’hui Mike Tramp (chanteur de White Lion) est un chouette gars mais autrefois il était vraiment insupportable. Son groupe avait pris possession des trois loges, si bien que nous avons dû nous changer dans le corridor. Alors que les portes ouvraient à 19 heures, on nous a demandé de débuter notre set à…18h30 ! Ce n’était pas très sympa. La tournée avec White Lion s’est déroulée dans une meilleure ambiance par la suite. Je suis d’ailleurs resté en contact avec James LoMenzo (basse) et Greg D'Angelo (batterie) mais avec Mike, à l’époque ce n’était pas la grande entente.
Lequel de ces deux Mr. Big préfères-tu, le méchant de Live and Let Die (James Bond) ou le celui de la série Sex and the City interprété par Chris Noth ?
Oh bon sang ! J’aime ce type de questions. (Rires) Le personnage de Sex and The City est un playboy qui baise tout ce qui bouge mais qui va finalement sauter le pas et se marier. Je préfère le bad guy de Live And Let Die. Cela doit être bien plus amusant de jouer dans un James Bond que dans Sex and the City.
A propos de cinéma, Mr. Big avait enregistré deux titres pour la bande-son de « Navy Seals (les meilleurs) ».
Un très bon souvenirs. J’avais composé la chanson « Strike Like Lightning », (il chante) Strike like lightning the thunder in my eyes. Nous avons aussi interprété « Shadows » une chanson qui parle de l’état limite ou bordeline. C’était très amusant même si ce film de guerre lui n’avait rien de marrant. Charly Sheen était l’un des personnages principaux de ce long métrage. Il est malheureusement sorti au moment du déclenchement de la guerre du Golfe (1990). C’était le pire timing !
Mr. Big
The Stories We Could Tell
Frontiers / Harmonia Mundi
Hard Rock
Ce septième album de Mr. Big est digne du talent de ses musiciens. Tout en faisant ressortir leurs influences soul et blues, Billy Sheehan, Paul Gilbert, Pat Torpey, et Eric Martin impressionnent par leur énergie. « I Forget To Breathe », « Satisfied », « The Light Of Day» ou « It’s Always about that Girl » traduisent cette prise de son vitaminée. Gilbert fait virevolter ses notes avec hargne et doigté sur fond de rythmique implacable (« Gotta Love The Ride », « The Monster In Me ») tandis que longiligne Eric Martin mène la danse habilement et ardemment avec une voix bluesy exceptionnelle. Pour les fans de la première heure, Mr. Big n’a pas abandonné les splendides ballades : « The Man Who Has Everything », « Just Let Your Heart Decided » et surtout le très beau « Eastwest » composé par Pat Torpey qui a aussi terminé les parties de batterie avec beaucoup de courage. Le groupe célèbre sur The Stories We Could Tell ses racines musicales. Mr. Big revient aux « basiques » et à son « Basic... Instinct » !
[Ph. Saintes]
votre commentaire