• GRASPOP METAL MEETING

       Live report @Dessel (B) les 15-16-17 et 18 septembre 2023

    A voir l’assistance, nous n’étions pas les seuls à nous intéresser, dimanche, au concert de Skid Row, un groupe qui revient en force. Scotti Hill et Dave ‘The Snake’ Sabo ne sont pas avares de bons soli bien soutenus par une solide rythmique alors que le nouveau chanteur, Erik Grönwall (ex- H.E.A.T.), s’est parfaitement intégré au groupe et à son style. Par ailleurs, les boys du New Jersey ne prennent pas de risques inconsidérés sur cette tournée en interprétant des titres incontournables : « 18 and Life », « I Remember You », « Youth Gone Wild », « Slave To The Grind », « Big Guns », « Monkey Business » et « Piece Of Me ». Une belle communion avec le public pour un concert réussi !

     Skid Row - GMM 2023

    Skid Row(2) - GMM 2023 

     

    Generation Sex, l’association de la paire Billy Idol – Tony James (Generation X) avec deux membres des légendaires Sex Pistols (Steve Jones et Paul Cook) a été l’une des attractions de la dernière journée du Graspop 2023. Une prestation plutôt sympathique de ces artistes qui n’ont pas tourné le dos à leur glorieux passé. Un voyage dans le temps, à une période préhistorique, lorsque le punk-rock régnait sur le monde. Un concert assez inégal, mais doté de très bons moments.

      Steve Jones - GMM 2023

     Billy Idol - GMM 2023

    Paul Cook - GMM 2023 

     

    S’il y a un mot pour caractériser Hollywood Vampires, c’est « confiance ». On ressent intensément le plaisir qu’éprouve le groupe à être sur scène. La foule n’a pas le droit de se plaindre car la bande nous a offert un show emballant et débordant d’une vitalité entraînante. Le succès spontané de « I Want My Now » atteste que le courant passe bien, et le public captivé, ne tarde pas à se transcender grâce au feeling de ce gratteux béni de Joe Perry et de son compère, le sympathique Tommy Henriksen. Le chant d’Alice Cooper « Baba O’Riley » (dédié à Keith Moon) s’accompagne d’un bout à l’autre d’un écho en provenance du public. L’assistance est hypnotisée lorsque Johnny Depp l’enchanteur semble fixer en même temps chacune des paires d’yeux qui l’observent. Ce dernier se débrouille au chant (« Heroes », « People Who Died ») mais l’acteur de Pirates des Caraïbes est aussi un très bon guitariste comme en atteste son solo sur « I’m Eighteen ». Notez que son attelle de pied a plus intéressé la presse people que sa prestation scénique ! Classiques entre les classiques, « Walk This Way » et The Train Kept A-Rollin’ » s’enchaînent allègrement. Avant de quitter les planches, les flibustiers du rock’n’roll nous balancent un bon vieux « School’s Out » (accompagné du refrain de « Another Brick in the Wall ») usé par le temps, mais à consommer sans modération. Ah, si les vampires avaient pu passer en tête d’affiche la nuit tombée…

      Hollywood Vampires - GMM 2023

    Alice Cooper - GMM 2023

    Hollywood Vampires (2) - GMM 2023

     

    10 minutes après la fin du set des Vampires, Mötley Crüe a fait son entrée sur la scène, accueilli par une foule en délire. En avant pour 1h30 de show, où la bande à Nikki Sixx a tout simplement mis le feu. Le quatuor accompagné par deux torrides choristes féminines, a fait la démonstration de tout son talent en proposant un spectacle de haut vol. Vince Neill a fait chanter le Graspop avec lui pendant tout le show sur les titres qui ont fait la gloire du groupe : « Look That Kill, « Girls Girls, Girls », Shout at the Devil », « Kikstart My Heart », « Dr. Feelgood ». Sixx et Tommy Lee rivalisent toujours de clowneries pour épater leurs fans. D’énormes poitrines s’affichant ainsi sur les écrans géants car un concert du Crüe, c’est Sodome et Gomorrhe ! Plus sérieusement, l’excellente prestation de John 5 (guitare) n’est pas une surprise pour les connaisseurs. La machine made in USA nous a permis d’apprécier au cours de cette tournée Mötley Crüe» sous son meilleur jour, pour le plus grand plaisir de tous.

     Mötley Crüe - GMM 2023

    Mötley Crüe (2) - GMM 2023 

     

    Le titre de tête d’affiche du dimanche était bien un cadeau empoisonné pour les Britanniques de Def Leppard, après la prestation de Mötley Crüe. Vu l’heure tardive, une partie du public a entamé un repli stratégique. Les absents ont raté 3 titres du dernier album studio Diamond Star Halos (« Take What You Want », « Kick », « This Guitar ») et les tubes imparables des gars de Sheffield. Malgré la qualité des musiciens, Def Leppard a du mal à se renouveler.  Ceux qui étaient placés près de la scène ont pu remarquer la fatigue sur les visages de Joe Elliott & Co.  La sauce s’écoule à l’écoute des « Foolin’ », « Hysteria », « Bringin’ on the Heartbreak », « Pour Some Sugar on Me » « Rock of Ages » ou « Pyromania » mais à l’inverse d’une mayo bien dorée, s’arrête de monter. Peut-être manquait-il quelques effets scéniques et visuels de bon aloi, une meilleure occupation de l’espace (on a connu le groupe moins statique) et un soupçon de fun.

     Vivian Campbell - GMM 2023

    Joe Elliott - GMM 2023

    Phil Collen - GMM 2023

    Rick Savage - GMM 2023

     


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  • GRASPOP METAL MEETING

       Live report @Dessel (B) les 15-16-17 et 18 septembre 2023

    Le concert de Pantera avec Zakk Wylde (ex Ozzy Osbourne, Black Label Society) était particulièrement attendu sur la plaine du Graspop samedi ; la présence massive de spectateurs assistant à la prestation ne laissait aucun doute. La question essentielle était de voir comment le jeu nuancé du talentueux guitariste allait se marier avec la violence de la musique et des paroles du Pantera de Phil Anselmo. L’un des deux allait-il faire des concessions ? La réponse est logique au vu de personnalités aussi trempées. Les deux artistes sont simplement restés eux-mêmes ; Anselmo, dans sa manière de chanter et Wylde, avec son habituel jeu de guitare. Chacun a su s'imprégner de l’univers de l’autre. Résultat, une superbe prestation qui a fait la part belle à l’album Vulgar Display of Power (« Mouth For War », « A New Level », « Walk », « Fucking Hostile » et « This Love ». Même si certains puristes rencontrés sur le site regrettaient que le groupe se soit un peu écarté du Pantera d’origine, la majorité ne cachait pas sa passion en restant jusqu’à la dernière note. Assurément l’un des concerts phare du festival.

     Pantera - GMM 2023

     Pantera - GMM 2023(2) 

    La recette d’Avatar est connue et fonctionne aussi bien salle qu’en festival avec un chanteur spectaculaire et des musiciens à niveau. Rancid, le groupe punk a interprété sans concession 22 morceaux dont 5 du second album Let’s go et 10 du troisième … And Out Come the Wolves. C’est toujours un plaisir de voir une formation jouer avec un enthousiasme communicatif. Le show de Slipknot, tête d’affiche du samedi, a effacé la prestation en demi-teinte livrée à Wacken. Les fans ont été rassurés avec un départ à du 100 à l’heure. Un spectacle toujours visuellement efficace.

    Avatar - GMM 2023

    Rancid - GMM 2023

    Slipknot - GMM 2023

     


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    GRASPOP METAL MEETING

       Live report @Dessel (B) les 15-16-17 et 18 septembre 2023

    Pour l‘édition 2023 du Graspop, Metal Obs’ avait dépêché à Dessel deux représentants qui se sont partagés les prestations scéniques. Voici leurs avis sur les têtes d’affiche, les incontournables et leurs coups de cœur. Reportage Philippe Saintes et Sante Broccolo – Photos : Sante Broccolo/GMM]

    Même en plein jour, Ghost continue de plonger sans trêve le public dans le monde du rêve et de l’horreur exhibé par et Tobias Forge et ses disciples. On ne pourra pas leur reprocher de donner trop au niveau visuel au détriment du contenu musical car celui-ci est à son top-niveau, loin de n’être qu’un background pour film fantastique. Voilà un concert où tout est construit pour vous laisser sans souffle ! Comment leur en vouloir de rester clouer sur place par tant de professionnalisme d’une part et de démence d’autre part ? Et l’on accepte volontiers cette parade parce que Ghost sait en tirer un bon parti, sans qu’on ait l’impression qu’elle masque un quelconque défaut d’inspiration. Seul bémol sur la plaine de Dessel jeudi, la qualité sonore plutôt médiocre.

    Ghost - GMM2023

    Graspop 2023 - Ghost

    Avant l’entrée en scène des Guns N’ Roses, nous ne pouvions pas rater les Winery Dogs, formation au sein de laquelle officie un batteur au groove radical Mike Portnoy (Dream Theater), un guitariste surdoué Richie Kotzen (Poison, Mr. Big) et un bassiste de génie Billy Sheehan (Talas, David Lee Roth, Mr. Big, Sons of Apollo). Ce power-trio de luxe fut une véritable fête pour les oreilles du public du Metal Dome béat d’admiration à l’écoute d’un kaléidoscope très coloré (du rock, du jazz-fusion, du prog, du shred,…). Mieux vaut un concert de 50 minutes intensif que le triple sans âme. Et pour les absents qui ont eu tort, l’occasion leur est donnée de se racheter puisque The Winery Dogs se produira au Bataclan le 10 octobre.

    Graspop 2023 - The Winery Dogs

    Graspop 2023 - Mike Portnoi

    Dès « It’s so Easy », le premier morceau jusqu’au rappel, le son fut parfaitement clair pour le concert des Guns N’ Roses. C’est en live que l’on retrouve la vraie valeur des Américains, qui n’ont rien perdu de leur classe, ni de leur rage. Un show où rien n’est laissé au hasard mais le groupe a tiré l’affaire en longueur avec un paquet de morceaux pas indispensables et des parties instrumentales interminables qui ont découragé une partie de l’audience. La formation US a toutefois eu la bonne idée de clôturer le set avec des titres anthologiques (« Civil War », « Sweet Child O’ Mine », « November Rain », « Knockin’On Heaven’s Door » « Nightrain », « Patience » et « Paradise City ») . Axel Rose même s’il n’a plus sa voix d’antan, est resté un entertainer hors pair. Il n’a cessé de de courir de part et d'autre de la scène (quelle santé !) ; le prodige Slash mérite plus que jamais le titre de guitar-hero tandis que le jeu de son complice Richard Fortus est hargneux et saignant à souhait ; le bassiste Duff McKagan est toujours aussi hargneux et le fidèle Dizzy Reed (claviers) est crédité d’une excellente prestation. Les fusils sont toujours chargés jusqu’à la gueule et les roses remplies d’épines continuent de s’enfoncer dans l’âme des vrais rockers, ceux qui sont restés jusqu’au bouquet final !

    GunsN'Roses - GMM 2023

    Graspop 2023 - Guns N'Roses


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  • RAISMES FEST 

       Live report @Raismes (Fr) le 11 septembre 2022

    Les Quireboys et Myrath ont clôturé en beauté  le festival 2022. [Live report : texte et photos par Philippe Saintes] 

    The Quireboys (UK)

    Malgré le départ de Spike (qui s’est acoquiné avec deux autres ex-Quireboys), les Britanniques ont offert une dose de rock’n’roll avec de bonnes vibrations dimanche. Guy Griffin qui assure désormais le chant, nous a confirmé backstage, la sortie en décembre d’un nouvel opus avec la participation de vieux camarades (Joe Elliott, Dan Reed, Scotti Hill, Chip Z’Nuff, Ryan Roxie, …). 

     The Quireboys - Raismes (1)

     Quireboys - Raismes 2022

    Quireboys - live Raismes (2)

     Myrath (TUN)

    Voilà un combo qui pourrait atteindre les hautes sphères de la gloire. Jongleur, danseuse du ventre, cracheur de feu, les Tunisiens ont bouclé le festival avec leur metal oriental sophistiqué devant une assistance satisfaite. Apothéose d’une édition sans faille !

    Myrath - Raismes 2022

    Myrath - Raismes 2022 (2)

     Myrath - Raismes 2022 (3)

     

     

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  • RAISMES FEST 

      Live report @Raismes (Fr) le 10 septembre 2022

    Retour sur les moments forts du premier jour du festival raismois organisé dans le parc du château. [Live report : texte et photos par Philippe Saintes]

    Little Caesar (USA) 

     Un show bien huilé, classique mais efficace des vieux briscards de Little Caesar, qui sous leurs airs de ‘papis’ en remontent encore à plus d’un groupe de blancs-becs. 

    Little Caesar - Raismes

    Little Caesar - Raismes (2)

    Little Caesar live Raismes

     

    Sortilège (Fr) 

    De retour aux affaires, Sortilège s’est forgé une nouvelle puissance de feu diablement efficace. Christian Augustin (chant) et sa bande ont été la bonne surprise de cette 22ème édition du festival nordiste.

      Sortilège - Raismes

    Sortilège - Raismes (2)

     

    Sortilège - Raismes (3)

    The Darkness (UK) 

    Emmené par le charismatique Justin Hawkins véritable bateleur de foire au micro et à la guitare, les sujets de feu sa Majesté Elisabeth ont passé en revue leurs cantiques dont on serait bien inspiré de retenir la quintessence. Un concert fou, fou, fou, magnifique d’efficacité et d’énergie !

    The Darkness - Raismes

    The Darkness - Raismes (2)

    The Darkness - Raismes (3)

    The Darkness - Raismes (4)

     

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  • GRASPOP METAL MEETING 

     Live report @Dessel (B) le 19 juin 2022

    Retour sur le festival belge qui s'est clôturé dimanche dernier avec une affiche très Classic Rock. [Live report : texte et photos par Philippe Saintes] 

    Ce sont les Britanniques de Thunder qui ont eu l’honneur d’ouvrir la dernière journée de cette 25ème édition du Graspop Metal Meeting, l’un des festivals les plus courus d’Europe. Comme FM en 2019, on peut s’étonner que ce type de formation au pedigree impressionnant doit se contenter de chauffer un public clairsemé et pas encore bien éveillé à une heure matinale. Le quintet a néanmoins assuré efficacement en jouant deux titres du dernier album Dopamine - « Last One Out Turn Off The Lights » et « Western Sky » ont claqué comme des coups de fouet tandis que ceux du siècle précédent (« Low Life In High Places », « Backstreet Symphony », « Dirty Love ») ont gardé leur effarouchement d’alors. Thunder a planté ses banderilles avec application et détermination pour ne plus lâcher sa proie quarante-cinq minutes durant. Un show très pro !

     Thunder - Graspop 2022

     Thunder - valeur sûre

    Sous chapiteau, les gamins de Dirty Honey ont prouvé que leur réputation flatteuse acquise au fil d’un album et demi (le « demi » en question étant l’EP éponyme de 2019) n’est nullement usurpée. Marc LaBelle, le chanteur-performer à la voix venant des tripes, n’hésitant pas à venir contre la balustrade de séparation pour venir faire chanter le public. Cette grande promesse du hard rock bluesy et mélodique s’est acquittée fort bien de sa tâche, sans flagornerie ni prétention. Dirty Honey, un grand groupe de demain que l’on espère voir bientôt en tête d’affiche.

    Dirty Honey - Graspop 2022

     Marc LaBelle - un fameux frontman

    Sur le même site, Wayward Sons, la formation de Toby Jepson (Little Angels), a également rempli son contrat. Les « Feel Good Hit », « Crush », « Don’t Wanna Go » ou « Joke‘s on You » ne manquent pas d’argument en live et les atouts dans le jeu de ce groupe sont suffisamment redoutables pour leur permettre d’emporter la mise au final. 

    Wayward Sons - Graspop 2022

     Wayward Sons - agréablement convaincant

    Fort d’une expérience contractée sur les routes au cours des cinq dernières années (si l’on ne tient pas compte de la pause covid), Tyler Bryant s’est forgé une puissance de feu diablement efficace grâce à son hard blues rock savamment orchestré. Le génial guitariste (avec sa Gibson dans le dos, sur la tête,…) et son gang de de Nashville ont déchargé, pendant trois quart d’heure, les impulsions électriques magiques et envoûtantes de leur répertoire.

    Retour sur la scène principale où les Rival Sons emmenés par le charismatique Jay Buchanan ont enchaîné dix titres dont les moments les plus forts se nomment « Open My Eyes », « Electric Man », un version acoustique de « Shooting Stars » (Buchanan seul en scène), « Feral Roots » ou l’inédit « Nobody Wants To Die ».  Les Californiens ont mis le feu aux poudres avec une aisance déconcertante et conquis une bonne partie du public surpris par tant de chaleur scénique. Jay, Scott, Mike, Dave et Todd ont ensuite pris le temps de signer des autographes une heure après la fin de leur set. La classe, tout simplement!

     Rival Sons Graspop 2022

     Rival Sons - un foutu bon groupe

    Mention très bien aussi pour les frapadingues d’Evil Invaders qui ont actionné le booster au milieu de l’après-midi afin de mettre la foule en ébullition.

    Sur la scène numéro 2, les joyeux écossais d’Alestorm ont passé en revue leur cantique farfelus et conquis les spectateurs enthousiastes et bons enfants tandis que les stage-divers ont enfin commencé leurs rondes infernales.

    Offspring n’est pas à proprement parler un groupe de hard au sens de sa définition convenue. Il n’empêche que sa bonhommie naturelle et son goût de l’emphase valent bien d’autres nuisances décibelliques tout comme ils nous incitent à ne pas faire tapisserie en leur présence. La fin justifiant l’intérêt, certains ont su y mettre les moyens en slammant au son des « Staring At The Sun », « Come Out And Play », « Pretty Fly » et « Self Esteem ». 

    Autre grand moment du début de soirée, la prestation du maestro Alice Cooper et de sa bande. Ceux-ci ont livré une brillante démonstration de brutalité et de précision tout en affichant une évidente décontraction. La recette est connue mais elle fonctionne toujours. Des solos en pirouettes du trio Strauss-Roxie-Henriksen agrémentés des incantations de la star du gore toutes catégories, ont chauffé à blanc la plaine de Dessel. Outre le show (guillotines, confettis, ballons, poupées effrayantes, …) et les classiques, on note quelques surprises dans la setlist : un « Hey Stoopid » de derrière les fagots ou les plus étonnants « Bed Of Nails » (Trash) et « Roses On White Lace » (Raise Your Fist And Yell). Cooper et ses musiciens ne se sont fixés aucune limite sur scène et ont d’ailleurs pu donner le change à leurs fans. Et Alice va nous faire croire qu’avec l’accueil que lui a réservé le public belge, il va se ranger des voitures. À d’autres ! 

    Alice Cooper graspop 2022

     Cooper et Nina Strauss - un duo qui assure

    Pas d’artifices ni d’explosions pour Deep Purple. Les vétérans britanniques ont livré un concert sobre mais techniquement époustouflant, à l’image du petit nouveau, le guitariste Simon McBride. Le remplaçant temporaire ( ?) de Steve Morse a affiché de l’audace sur les morceaux de bravoures de la légende du rock et même sur le récent « No Need To Shout » joué pour la première fois en live. Ne manquant ni d’humour ni de virtuosité, l’Irlandais a été l’un des belles surprises du festival. On gardera aussi un excellent souvenir de la performance de ses prestigieux partenaires toujours capables d’offrir le meilleur et surtout de l’émotion à la pelle.

    Deep Purple Graspop 2022

     Simon McBride - du sang neuf chez Purple

    Le forfait d’Aerosmith pour d’obscures raisons mais aussi l’annulation en dernière minute du concert des Dead Daisies (que n’ont pu compenser les Deftones ou Sabaton) sont regrettables, sans quoi cette 25ème édition aurait sans nul doute été la meilleure de l’histoire du festival. Honte à eux qui se sont dégonflés ! Quoi qu’il en soit les organisateurs du GMM peuvent appréhender l’avenir avec sérénité après deux années sabbatiques en raison de la pandémie. Qu’ils soient assurés de la loyauté incontestable et incontestée des 230.000 aficionados présents lors des quatre jours de ce dernier festival en date. 


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  • Sur scène, Europe a rarement déçu et cette prestation au Lokerse Feesten dimanche est là pour témoigner de la bonne santé du groupe qui a su faire apprécier d’entrée de jeu ses dernières compositions (« Walk The Earth » et « The Siege »). Joey Tempest (55 ans), bouillonnant d’énergie fut incontestablement la vedette de la soirée. En revanche, le guitariste John Norum est aussi amusant en live que Jack Nicholson dans Shining. « Carrie » a fait fondre les cœurs et les plastiques des briquets alors que « Supertitious », « Cherokee » et l’hymne « The Final Countdown » ont été repris à tue-tête par la foule. Merci aux cinq artistes scandinaves pour cet excellent concert malheureusement trop court (1h).

    Europe : Lokerse Feesten 2019 (4)

    Europe : Lokerse Feesten 2019 (2)

    SCORPIONS/EUROPE : Lokerse Feesten, Lokeren, 4 août 2019

    Europe : Lokerse Feesten 2019 (3)

    A l’instar d'Iron Maiden, Scorpions est l’un des derniers géants capables de faire l’unanimité auprès de la population métallique, et ce au mépris de toutes les divisions. Toutefois, le groupe de Rudolf Schenker semble souffrir d’un manque de renouvellement. Ce show est effet un "copier-coller" de celui donné à Forest National le 4 avril 2018. Il n’en reste pas moins que les Allemands ont sorti l'artillerie lourde et que les fans ont pu se régaler sur les incontournables « Make It Real », « Holidays », « The Zoo », « Coast to Coast », « Send Me An Angel », « Wind of Change », « Blackout », « Big City Nights » et en rappel, « Still Loving You « et « Rock You Like a Hurricane »…

     Scorpions - Lokerse Feesten 2019

    Scorpions - Lokerse Feesten 2019 (2)

    Scorpions - Lokerse Feesten 2019 (3)

    Scorpions - Lokerse Feesten 2019 (4)

    Scorpions - Lokerse Feesten 2019 (5)

    Texte et Photos © Phil de Fer 2019

     

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  • Souvenirs du 4è Wildfest, un sympathique festival de Glam Rock, Sleaze Rock et Hard FM qui s'est déroulé samedi dernier à Grammont (Geraardsbergen) capitale mondiale de la tarte à maton.  

    Midnite City, Grammont, 25 mai 2019

    Midnite City. Il n'y a pas que le Brexit de l'autre côté de la Manche ! 

    Rob Wylde, Grammont, 25 mai 2019

    Rob Wylde (Tigertailz) avec Midnite City, la grosse claque de la soirée.

    Shiraz Lane, Grammont, 25 mai 2019

    Hannes Kett (Shiraz Lane), un chanteur subtil.

    Shiraz Lane, Grammont, 25 mai 2019 (2)

    Set acoustique pour les Finlandais de Shiraz Lane. Le soliste du groupe ayant raté son avion !

    The New Roses, Grammont, 25 mai 2019 

    The New Roses (Allemagne) : un show énergique. 

    Crazy Lixx, Grammont, 25 mai 2019

    Jens Lundgren, Jens Sjöholm et Danny Rexon (Crazy Lixx) en formation de combat.

    Crazy Lixx, Grammont, 25 mai 2019 (3)

    Danny Rexon version Top Gun.

    Crazy Lixx, Grammont, 25 mai 2019 (2)

    Crazy Lixx, Grammont, 25 mai 2019 (4)

    Crazy Lixx, Grammont, 25 mai 2019 (5)

    Le quintet suédois a défendu avec panache son tout nouvel album Forever Wild.

     Photos © Phil de Fer 2019


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  • BURNING RAIN, De Bosui, 16 avril 2019

    Profitant d’une pause des Dead Daisies, Doug Aldrich a trouvé le temps de sortir le mois dernier un quatrième album avec Burning Rain, Face The Music. Doug et son compère Keith St John faisaient escale mardi soir à Weert, une petite ville des Pays-Bas située à 40 minutes seulement de Liège, dans le cadre de leur Stripped & Naked-tour. Le duo a proposé dans la formule guitares-voix la moitié des titres de son nouvel album (« Revolution », « Midnight Train », « Beautiful Road », « If It’s Love », « Face The Music »), d’autres chansons de son répertoire dont les magnifiques « Cherie Don’t Break My Heart », « Our Time Is Gonna Come » et « Heaven Gets Me By », deux pépites de Whitesnake (« Forevermore » et « Crying In The Rain ») ainsi que des classiques fédérateurs brillamment revisités (« Jumpin’ Jack Flash », « You Can’t Get Always What You Want », « Purple Haze » « Stairway To Heaven »,…)

    BURNING RAIN, De Bosui, 16 avril 2019

    Voilà deux musiciens non seulement très sympathiques mais aussi fabuleux lorsqu’il s’agit de transcender des morceaux habituellement très rapides et électriques. Ils ont surtout pris du plaisir à faire chanter le public dans une ambiance relax. En résumé, un set intimiste marqué de bout en bout par la voix d’un grand chanteur et le jeu d’un guitariste hors pair. 

    Doug Aldrich, De Bosui, 16 avril 2019

    Keith St John, De Bosuil (NL), 16 avril 2019

     Photos et texte © Phil de Fer 2019

     


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  • La Wembley Arena était archicomble mardi dernier pour le 2è concert londonien des léopards lors de l'Hysteria Tour. Le groupe de Sheffield a interprété l’intégralité d’Hysteria, meilleur album de l’année 1987, dans une quasi…hystérie collective. Le quintet a ensuite quitté les planches pour revenir en rappel jouer quelques classiques « Promises », « When Love And Hate Collide », « Let’s Get Rocked » « Rock Of Ages » et  « Photograph » sur lesquels le public a également fait entendre sa voix. Def Lerppard est bien resté une icône de l’autre côté de la Manche. Si vous n’y étiez pas, rendez-vous le 23 juin prochain sur la plaine de Dessel. En attendant, joyeux Noël à tous !

    Def Leppard Wembley 18.12.18

    Def Leppard Wembley 18.12.18(2)

    Def Leppard Wembley 18.12.18(3)

    Def Leppard Wembley 18.12.18(4)

    Def Leppard Wembley 18.12.18(5)

    Def Leppard Wembley 18.12.18(6)

    Def Leppard Wembley 18.12.18(7)

    Def Leppard Wembley 18.12.18(8)

     Photos et texte © Phil de Fer 2018


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