• C’est bien connu, il n’y a pas de fumée sans feu. Les interprètes du légendaire « Smoke On The Water » ont envoyé du lourd, jeudi dernier, pour les 6 000 spectateurs du Zénith de Lille. De « Hush » à « Time For Bedlam », Deep Purple a revisité pendant deux heures de spectacle cinquante années d’une carrière coulée dans l’acier du hard-rock. « Le meilleur concert donné par le groupe ces dernières années » pour Jean-Claude, le batteur du cover band Fireball. « La setlist était parfaite, un génial mélange d’anciens et de nouveaux titres », ajoute Vincent, un autre habitué des rendez-vous live du quintet. "Enjoy the show !" nous avait glissé ce vieux briscard de Roger Glover quelques minutes avant de monter sur scène, lors d'un courte mais sympathique rencontre backstage. Et, on a effectivement pris du plaisir ce soir-là. Inoubliable !

    Ian Paice : Zénith de Lille, 1er juin 2017

    Roger Glover : Zénith de Lille, 1er juin 2017

    Ian Gillan : Zénith de Lille, 1er juin 2017

    Steve Morse : Zénith de Lille, 1er juin 2017

    Don Airey : Zénith de Lille, 1er juin 2017

    Phil de Fer et Deep Purple

    © Phil de Fer 2017 


    "Hush" Deep Purple, Zénith de Lille (1er juin 2017)


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  • Après un set vitaminé de RavenEye, en lever de rideau, Kiss a livré un show  phénoménal hier soir dans l’Ahoy arena de Rotterdam. La légende n’a pas pris une ride (le secret du make-up !). Signalons l’émouvant hommage rendu par le  groupe US aux victimes de Manchester.

    KISS : Ahoy de Rotterdam, 24 mai 2017

    KISS : Ahoy de Rotterdam, 24 mai 2017 (2)

    KISS : Ahoy de Rotterdam, 24 mai 2017(3)

    KISS : Ahoy de Rotterdam, 24 mai 2017(4)

    KISS : Ahoy de Rotterdam, 24 mai 2017(6)

    KISS : Ahoy de Rotterdam, 24 mai 2017 (7)

    KISS : Ahoy de Rotterdam, 24 mai 2017 (8)

    KISS : Ahoy de Rotterdam, 24 mai 2017 (9)

    KISS : Ahoy de Rotterdam, 24 mai 2017 '12)

    KISS : Ahoy de Rotterdam, 24 mai 2017 (13)

    © Phil de Fer 2017 


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  • Steve Stevens - Live Verviers 2017

    Steve Stevens : Show devant !

    © Phil de Fer 2017 

    Très bon concert de Steve Stevens jeudi dernier au Spirit Of 66 à Verviers. Le sidecick de Billy Idol, qui a aussi composé  les BO de Top Gun, Matrix Reloaded ou Speed, et surtout écrit le solo de « Dirty Diana » de Michael Jackson, effectue actuellement une tournée des clubs en Europe. « Je n’ai rien à promouvoir. J’ai besoin de cette proximité avec les gens, c’est la meilleure façon de vivre ma musique avec les personnes qui l’apprécientCe que j’entends aujourd’hui à la radio n’est pas cool ! » Steve est accompagné Steve est accompagné de Franky Perez (Apocalyptica) aux chants et claviers, Ben Woods à la guitare flamenco,  Uriah Duffy (Whitesnake) à la basse et Michael Bennett (Slash, Richie Kotzen, Stevie Wonder, Bruno Mars) à la batterie. « Cette tournée  avec un groupe que j’ai monté pour l’occasion, m’offre la possibilité de partager toute la musique que j’ai pu jouer au cours de mes 35 années de carrière (« Dirty Diana », « Eyes Without A Face », « Atomic Playboys », « Rebel Yell », …). Et il y en a pour tout le monde. Je n’ai d’ailleurs jamais cherché à être catalogué dans un style particulier. Je joue du flamenco ou du heavy metal avec la même passion. »

    Steve Stevens - Live Verviers 2017 (2)

    Un solo dans l'ambiance tamisée du Spirit of 66

    © Phil de Fer 2017 

    Gus G, le soliste  d’Ozzy Osbourne et de Firewind a chauffé » la salle avec un set acoustique de 45 minutes avant de rejoindre Steve Stevens sur scène pour un rappel explosif (« Voodoo Child » et « Whole Lotta Love »). « Ce jeune guitariste, c’est l’avenir du rock », a déclaré l’aîné à propos du prodige grec. Bref, une soirée de gratteux de bouts d’ficelles comme on les aime !

    Gus G - Live verviers 2017

    Gus G en formule acoustique inédite

    © Phil de Fer 2017 

    Gus G - Live verviers 2017 (2)

    Guitar Heroes

    © Phil de Fer 2017 


     


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  • EUROPE - Bruxelles, 10 novembre 2016 (1)

    Europe a fait escale à l’Ancienne Belgique le 10 novembre pour son « The Final Countdown 30th Anniversary Tour ». Au cours de cette mini-tournée européenne, le groupe a également joué l’intégralité de son dernier album. Le succès spontané atteste que le courant passe bien, et le public ne tarde pas à se transcender. Avec la voix envoûtante de Joey Tempest, harmonisée avec les claviers de Mic Michaeli et rythmé par la paire John Levén-Ian Haugland, les douze titres de War Of Kings font un tabac incroyable. Ce disque démontre que Europe a pris de la bouteille.

    EUROPE - Bruxelles, 10 novembre 2016 (2)

    EUROPE - Bruxelles, 10 novembre 2016

    Une fois le compte à rebours lancé en deuxième partie de set, le chant de Tempest  s’accompagne d’un bout à l’autre d’un écho en provenance du public devenu communiant. C’est d’ailleurs à l’occasion de « The Final Countdown » que l’assistance connaît le privilège d’un envoûtement express, mais ô combien divin, suscité par la présence hypnotisante de Joey l’enchanteur qui semble fixer en même temps chacune des paires d’yeux qui l’observent. Classiques entre les classiques, « Rock The Night », « Carrie » et « Cherokee » se consomment allègrement. Puis vient le tour de « Danger On The Track, « Ninja », « Heart Of Stone »,… des chansons chargées de cette touche d’émotion répercutée non seulement par le biais des images d’archives qui défilent sur les écrans mais sans doute aussi grâce au feeling de  John Norum, gratteux béni . Le quintet nous balance une dernière fois l’intro de ce bon vieux « The Final Countdown », un tube dont on ne se lasse pas, avant de tirer sa révérence. Un show de près de deux heures qui a transpiré la sueur rock’n’rollienne ! (Phil)

    John Norum - Bruxelles,10 novembre 2016

    John Leven - Bruxelles, 10 novembre 2016

    Mic Michaeli - Bruxelles, 10 novembre 2016

    Photos : © Phil de Fer 2016


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  • RAISMES FEST : Sun, Fun & Rock'n'Roll

     Mother's Finest : vétéran de la scène métallico-funk !

    © Deadly Pix  

    Le Raismes Fest 2016 a vécu et bien vécu. Vendredi déjà, les Allemands de Zodiac ont mis le feu sur le site du château d’Aremberg. Le lendemain, les festivaliers ont pu apprécier, sous le soleil, les prestations de Iron Bastards, The Electric Alley, Inglorious, The New Roses, Diamond Head et six jeunes groupes made in France. Tous s’en sont sortis avec les honneurs. La prestation des Tunisiens de Myrath sur la scène principale fut presque entièrement probante. Mention très bien aux Nord-Irlandais de The Answer dont c’était la dernière date de la tournée Rise 10th Anniversary Tour. Au programme, une énergie et une bonne volonté manifestent en guise d’étendards fièrement arborés. Nous vous proposerons prochainement une interview du groupe. Enfin les Mother’s Finest, précurseurs du hard-fusion ont donné une leçon d’efficacité. Après une traversée le groupe black, gonflé à bloc, effectue un fulgurant retour qui en remonte à plus d’un…blanc-bec !   [Ph. Saintes]


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  •  Maiden à la Rockhall (L)

     

    On ne compte plus les tournées de la Vierge de Fer. Elle est passée tellement de fois dans nos contrées. Alors, comment son public lui reste-t-il fidèle et ne s’en lasse pas ? Iron Maiden a encore frappé juste et fort lors de cette date au Luxembourg. La Rockhal, petite salle de 6500 places était l’occasion rêvée de voir le groupe de manière intimiste. Un club gig dira Bruce Dickinson en pleine capacité de ses moyens alors qu’il s’agit du 71 ème et avant-dernier concert de la tournée mondiale en support de leur dernier album « The Book Of Souls ».

     

    Steve Harris à la Rockhall

     

    Une forme qui laisse pantois et qui rassure. La bande de Steve Harris n’est pas prête de raccrocher. Les fans s’en réjouissent et en redemandent. Chaque tournée est une belle surprise à plus d’un titre. Un décor somptueux inspiré des civilisations pré-colombiennes  s’offre au public médusé par une telle démonstration de moyens. Une introduction sous forme de clip projeté sur les écrans qui jouxtent la scène. Le boeing 747 ED Force est pris au piège dans les lianes d’une jungle épaisse. Une main géante qu’on devine être celle d’Eddie, la mascotte du groupe, dégage l’avion et l’expédie au loin. Bruce tel un prêtre du Metal  apparaît au centre d’un autel surélevé dont la table sacrificielle se perd dans les fumigènes. Les fans hurlent. Les effets pyrotechniques se déclenchent. La set list  fera la part belle au nouvel album avec six titres au programme. Après « If Eternity Should Fail » et « Speed Of Light » qui s’enchaînent comme sur le disque, la grosse surprise inespérée : « The Children Of The Damned » plus joué depuis au moins trente ans, suscite l’enthousiasme . Les nouveaux morceaux très appréciés sont encore meilleurs interprétés en live « The Red And The Black », « The Book Of Souls », « Tears Of A Clown » et « Death Or Glory ».

     

    J. Gers et A. Smith à la Rockhall 2016

     

    Bien sûr, les indispensables classiques tels que « The Trooper », « Fear Of The Dark », « Iron Maiden », « Hallowed Be Thy Name », « The Number Of The Beast » seront inévitablement joués sous risque d’une émeute. Mais de belles surprises viendront encore avec « Powerslave », « Blood Brothers », « Waysted Years » qu’on attendait plus.

     

    N. Mc Brain et S. Harris - Rockhall 2016

    C’est cela la recette secrète de ce groupe unique, hors du commun : offrir de l’inattendu dans une messe bien connue et devenue rituel. Une énorme production où on découvre une nouvelle incarnation d’Eddie, un décor gigantesque, un thème inédit, des titres récents et d’autres ressortis du néant. Le tout délivré avec une magie et une virtuosité qui lui sont propres. Les musiciens se donnent à fond et communiquent constamment avec leurs fans. Un chanteur dont la voix ne perd rien de sa puissance et qui relance sans cesse un public qu’il laissera épuisé à la fin du concert. Un professionnalisme mais aussi une sincérité, une conviction dans sa démarche qui ne peuvent qu’entretenir la fidélité de ses adeptes.  Le merchandising attrayant sera dévalisé par les fans comblés et heureux. Deux heures de spectacle éblouissant durant lesquelles le groupe et son public ont fêté leur retrouvaille devenue presque annuelle. D’ailleurs, deux jours plus tard, c’est devant 80.000 personnes que le groupe s’est produit pour leur ultime date de la tournée à Wacken. Bruce  a déjà donné rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle tournée en salle cette fois.

    Up the irons !

     David Sporcq

    S. Harris et J. Gers - Rockhall 2016

    Photos : © Phil de Fer 2016 


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  • ZZ Top - Forest National 2016

    © Phil de Fer 2016 

    Après un set de plus ou moins trois quarts d’heure du Ben Miller Band dans la plus pure tradition "Roots", la salle est bien chaude pour accueillir le Révérend Gibbons, son frère de barbe Dusty Hill, et le batteur Franck Beard. Une arrivé sans chichi qui se fera, elle aussi, pile à l’heure, soit, à 21h30.

    C’est avec un très rugueux Got Me Under Pressure que le trio entame les festivités, ce qui me rassure sur la qualité du son de guitare du sieur Gibbons. Un élément qui m’avait semblé suraigu il y a un an. Cette fois, le son a des "cojones" et grosse surprise, Dusty Hill, de son côté, ne tapote pas sa basse mais un clavier. Il alterna d’ailleurs plusieurs fois entre l’un et l’autre durant un show de grosso modo une heure vingt.

    ZZ Top - Forest National 2016 (2)

    © Phil de Fer 2016 

    Sur les quatre fois où j’ai eu l’occasion d’assister à un concert de ZZ TOP, c’est la première fois que je vois ainsi Dusty Hill au clavier. L’avantage de cela s’entend, et donne une plus-value aux titres emblématiques des années 80 tel que, Gimme All You Lovin, le pré-cité, Got Me Under Pressure, Rough Boy, Sharp Dressed Man, et Legs.

    Parmi les bonnes surprises, on peut noter un savoureux "Rythmeen" qui m’a donné envie de ressortir l’album homonyme, ainsi qu’un étonnant "Foxy Lady" nous rappelant que le Révérend et le Voodoo Child se sont fréquentés et avaient une estime mutuelle l’un pour l’autre.

     ZZ Top - Forest National 2016 (3)

    © Phil de Fer 2016 

    La dernière surprise réside dans le double rappel. Chose inhabituelle depuis les débuts de la tournée car en général, après l’enchaînement de "La Grange" et de "Tush", les lumières se rallument invitant ainsi le public à se diriger vers la sortie. Ici, que nenni! La salle reste dans le noir alors que l’éclairagiste accompagne les "Whohowohohoo" par des petites interventions éclair. Quelques minutes après, revoilà nos trois gaillards qui donneront un coup de barouds avec deux reprises dont une de "Jailhouse Rock" tombant à point nommé pour rendre un hommage à Scotty Moore dont nous venions d’apprendre la disparition.

    Pour conclure, certes, le trio texan n’a peut-être pas la vivacité d’un Paul McCartney sur scène, mais pour une moyenne d’âge oscillant entre les 66 et les 68, pas besoin d’artifices pour que ZZ soit au TOP!

     © Classic 21

     


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  • Le Cirque d’Alice !

    Alice Cooper plus fou que jamais ! Guillotine, sang, sexe, horreur et rock’n’roll + Hillary Clinton vs. Donald Trump. Jamais le Cirque Royal n’a connu une telle association. 

    Setlist :
    01.The Black Widow.
    02.No More Mr. Nice Guy.
    03.Under My Wheels.
    04.Public Animal # 99.
    05.Billion Dollar Babies.
    06.Long Way To Go.
    07.Woman Of Mass Distraction.
    08.Poison.
    09.Halo Of Flies / Drum Solo.
    10.Feed My Frankenstein.
    11.Cold Ethyl.
    12.Only Women Bleed.
    13.Guilty.
    14.Ballad of Dwight Fry.
    15.Killer.
    16.I Love The Dead.
    17.Under The Bed / Pinball Wizard.
    18. Fire
    19.Suffragette City
    20.Ace Of Spades
    21.I'm Eighteen.
    22.School's Out / Another Brick In The Wall (Part Two).
    23.Elected.

    ALICE COOPER - Bruxelles ("Cirque Royal"), 21 juin 2016 (1)

    ALICE COOPER - Bruxelles ("Cirque Royal"), 21 juin 2016 (13)

    ALICE COOPER - Bruxelles ("Cirque Royal"), 21 juin 2016 (2)

    ALICE COOPER - Bruxelles ("Cirque Royal"), 21 juin 2016 (3)

    ALICE COOPER - Bruxelles ("Cirque Royal"), 21 juin 2016 (4)

    ALICE COOPER - Bruxelles ("Cirque Royal"), 21 juin 2016 (6)

    ALICE COOPER - Bruxelles ("Cirque Royal"), 21 juin 2016 (7)

    ALICE COOPER - Bruxelles ("Cirque Royal"), 21 juin 2016 (10)

    ALICE COOPER - Bruxelles ("Cirque Royal"), 21 juin 2016 (11)

    ALICE COOPER - Bruxelles ("Cirque Royal"), 21 juin 2016 (12)

     © Phil de Fer 2016 


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  • Forest National rouvrait ses portes ce 1er décembre pour accueillir David Coverdale et son tout puissant Whitesnake. La salle était toutefois limitée à sa version club. Le public présent qui avait osé braver la menace allait profiter d’une soirée inoubliable. {Report par David Sporcq - Photos : Phil de Fer}  

    Après que les Dead Daisies eurent réchauffé honorablement l’ambiance de leur hard rock’n’roll sans surprise, le Serpent Blanc teinté de pourpre pour l’occasion, se montra à nouveau digne de sa réputation. D’emblée, le groupe entre dans le vif du sujet en interprétant un « Burn » magistral. S’enchaînent rapidement « Love Ain’t No Stranger » et « Bad Boys ».

    David Coverdale - Forest National 2015

    David Coverdale : "Love Ain't No Stranger"  (© Phil de Fer 2015)

     

    Mais les fans de Deep Purle Mrk III et Mrk IV qui réclamaient des titres de cette époque depuis des lustres, allaient être servis par pas moins de cinq autres pépites du pourpre profond : « Keep On Moving », « Mistreated », « The Gypsy », « You Fool No One » et « Soldier Of Fortune ». Ce dernier interprété à la guitare acoustique sur le devant de la scène. Ces morceaux d’anthologie issus du dernier opus « The Purple Album » sont un magnifique hommage que Coverdale rend au groupe à qui il doit tout. Au cours du set, il fera également référence aux deux disparus Tommy Bolin et John Lord. Reprendre en live  ces hymnes intouchables était une prouesse que les musiciens actuels de Whitesnake  ont pu réaliser avec une grande maîtrise technique. Le tout gorgé de sensibilité et de respect pour le plus grand bonheur des anciens fans (bien présents) mais aussi des plus jeunes qui ont pu ainsi  enfin les découvrir en concert .

    Joel Hoekstra et Reb Beech - Forest National 2015

    Joel Hoekstra (ex-Night Ranger) et Reb Beach (© Phil de Fer 2015)

    Le show s’est poursuivi par les incontournables tels que « Gimme All Your Love », « Is This Love », « Fool For Your Loving », « Ain’t No Love In The Heart Of The City », “Here I Go Again” et « Still Of The Night » en rappel. Les premières notes de chacune des chansons provoquaient une clameur de satisfaction et d’approbation du choix de la set list.

    David Coverdale - Forest National - Décembre 2015

     

    David Coverdale, le maître (© Phil de Fer 2015)  

    Bien sûr, comme de coutume, chacun des musiciens a eu droit à son petit solo, véritable démonstration de leur talent respectif. Ces brefs interludes permettent à David Coverdale de changer de chemise et de revenir avec toute sa fougue caractéristique. Le chanteur n’a d’ailleurs rien perdu de sa superbe rassurant ses fans et médusant les plus sceptiques. La crinière ondulante, très en forme, il faisait tourbillonner son pied de micro dans les airs, le tournant régulièrement vers la fosse pour faire participer la chorale de Bruxelles. Ses danses sensuelles, ses clins d’œil, ses sourires de tombeur ont une fois de plus fait des ravages dans les premiers rangs. Quelques poignées de mains serrées, des signes sympathiques, la main sur le cœur, la bête de scène sait communiquer avec son public qu’il apprécie avec sincérité. Cette longue amitié continue. Il lèvera le verre de bière belge mis à sa disposition en louant les plaisirs de notre pays. Il placera aussi quelques mots en Français bienvenus.

     Tommy Aldridge - Forest National 2015

    Le fidèle Tommy Aldridge derrière son impressionnante batterie  (© Phil de Fer 2015)

     

    DC terminera ce set plus long d’un bon quart d’heure par rapport à son dernier passage à l’Ancienne Belgique en remerciant ses fans pour avoir eu le courage de venir malgré la menace terroriste et, en prononçant sa phrase désormais lourde de sens « don’t let anybody, ANYBODY make you afraid ». Ce qui lui vaudra une puissante et émouvante ovation des irréductibles ravis, conquis, comblés qui étaient venus ce premier jour de réouverture de la mythique salle de concert.

     Reb Beech - Forest National 2015

    Reb Beach dans sa position favorite (© Phil de Fer 2015)

     

    Merci Monsieur Coverdale pour cette magnifique soirée. En sortant, le service d’ordre était toujours de faction pour assurer notre sécurité et nous avoir permis cette insouciance. Que ces hommes et femmes soient convaincus de notre infinie reconnaissance. WE WISH YOU WELL !   

     

    WHITESNAKE - Forest National 2015


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  • SCORPIONS Zénith de Lille 2015

    Côté spectacle, un concert de Scorpions vaut le déplacement. La tournée qui a démarré le 21 novembre à Lille, se poursuit cette semaine dans l'hexagone. Dès les premières notes de « Going Out With A Bang » (un titre de circonstance), on en prend à la fois plein les ouïes et plein la vue. Non contents de jouer avec une aisance qui frôle la perfection, les Allemands insufflent à chaque morceau un maximum d’efficacité sur scène. Claque sur claque, les fleurons ont défilé (« Make It Real », « The Zoo », « Dynamite », « Black Out », « Big City Nights ») pendant que Rudolf Schencker et Pawel Maciwoda (basse) se déplacent sans cesse pour attiser le show. « We Build This House », chanson extraite du dernier album, a été reprise en chœur à peine moins chaudement que les classiques et anciens tubes. Tout s’enchaîne même lorsque Matthias Jabs s’empare d’une guitare acoustique (« Always Somwhere », « Eye Of The Storm »), l’ambiance ne descend pas d’un ton. Au contraire, le public redouble d’efforts pour accompagner la voix de Klaus Meine jusque dans ses moindres soupirs.

    Scorpions - Zénith de Lille 2015 

    Touché par la tragédie parisienne et l'actuel climat anxiogène, les rockeurs allemands ont voulu marquer leur soutien à la France: «  On est réuni dans la paix et l’espoir », annonce Klaus Meine tandis que le drapeau français est montré sur les écrans vidéos. Sur la ballade « Send Me An Angel », les projecteurs dessinent le symbole de la paix mêlé à la tour Eiffel. A Bercy, le batteur James Kottak, à cinq mètres au-dessus du sol, interrompt son solo de batterie pour chanter la Marseillaise avec une foule émue.

      Rudolf Schencker - Zénith de Lille 2015

    Au final, une heure cinquante d’un spectacle plein et plutôt « hardant » couronné en rappel par un « Still Loving You » acclamé à gorge déployée et l’inévitable « Rock Like A Hurricane » avec un Schenker à nouveau transformé en «jogger ». Malgré 50 ans de carrière, la mécanique allemande de haute précision tourne toujours au quart de poil.

    Klaus Meine - Zénith de Lille 2015

    Mention très bien aussi au groupe Europe, qui assurait la première partie de Scorpions sur la tournée française. Contrairement à ce qu’a pu écrire Sébastien Bergès avec légèreté dans la Voix du Nord après le concert au Zénith de Lille, Joey Tempest, John Norum, John Levén, Mic Michaeli et Ian Haugland n’ont pas quitté la scène dans un funeste relent d’autoparodie. Europe a simplement joué la carte de la sincérité plutôt que de sombrer dans l’esbroufe.

     

    Joey Tempest et John Norum - Zénith de Lille 2015

    Le gang suédois a même asséné d’entrée deux de ses dernières compositions (« War Of Kings » et « Hole In My Pocket ») suivies des célèbres créations (« Superstitious », « Carrie », « Last Look At Eden », « Rock The Night », et l’inévitable « The Final Countdown »). Juste de bonnes chansons de hard-rock mélodique et bluesy parfaitement interprétées par une section rythmique puissante et soudée, un claviériste discret mais efficace, un virtuose de la six-cordes et surtout un chanteur énergique à la voix sans faille, qui manie le pied de micro avec dextérité De la bouche d’une fan de Scorpions qui découvrait Europe en live : Tempest a parcouru la scène avec l’aisance, tout aussi féline, d’un Mick Jagger. Rien n'a besoin d'être ajouté ! {Phil de Fer avec la complicité de Deadly Pix}  

    Joey Tempest - Zénith de Lille 2015

     

    SCORPIONS/EUROPE : Live in France


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