•  EUROPE

     Blues Brothers

    Après plus de trente ans de carrière, Europe est devenu une institution, mieux, une légende. Les cinq suédois poursuivent avec un CD ancré dans les racines du blues rock façon Led Zep ou Whitesnake. Enregistré sous la houlette du magicien Kevin Shirley, Bag of Bones contient les fondamentaux : soit une avalanche de guitares ciselées avec solos abrasifs de John Norum, une rythmique ronronnante comme un moteur de Chevrolet, des claviers éthérés et le timbre expressif de Joey Tempest. Pour nos confrères britanniques, il s’agit simplement de l’album de l’année !   [Entretien avec Joey Tempest (chant) par Philippe Saintes - Photos: François Roosens] 

    Joey Tempest

    Joey, Bag of Bones est un album à la fois bluesy et heavy. Vous avez recrée le son des années ’70. Etait-ce le but recherché ? 

    Adolescents nous écoutions principalement du Hard-Rock des années’70, des groupes comme Whitesnake, Led Zeppelin et Deep Purple qui puisaient dans le blues. Made in Japan de Purple est l’un de nos disques préférés à tous les cinq. C’est donc naturellement que certaines chansons sonnent très vintage seventies. Les membres du groupe sont restés du 1er au dernier jour dans le studio. Nous n’avons pas voulu faire de prises séparées pour les bases. C’est probablement ce qui donne ce son plus proche des origines.. 

    Comment s’est passé la collaboration avec Kevin Shirley. Qu’a-t-il apporté au groupe ?

    Nous avons passé un mois avec Kevin dans un studio d’enregistrement à Stockholm, période au cours de la quelle nous avons mis en boîte onze chansons. Les vocaux ont été enregistrés dans la foulée des parties instrumentales pour garder un son pur et authentique. Il n’y a pas cette impression de « rajout » sur la musique. Certains solos de guitares de John sont directement issus des prises live. Je me rappelle que nous avons porté un toast le dernier jour en écoutant les enregistrements bruts. Tout le monde était de joyeuse humeur parce que nous venions de réaliser quelque chose de spontané. Nous avons utilisé du matériel ancien, il y a très peu d’overdubs, de délai digital ou multi-effets. Kevin a mixé l’album dans son studio à L.A. en février. C’est quelqu’un de naturel, qui garde les pieds sur terre. Il parvient à tirer le meilleur de chaque musicien. Sa méthode consiste à travailler par étapes, chanson par chanson. Nous devions impérativement terminer un morceau avant de passer au suivant. Cette technique permet de mieux ressentir l’atmosphère de chaque titre.

    Comment avez-vous composé les morceaux de cet album ? Etait-ce un travail d’équipe ?

    Absolument. Même si Ian (Haugland) n’a pas participé à l’écriture desJohn Norum morceaux, il a toujours pu exprimer des idées et faire des suggestions. John Leven a composé trois ou quatre titres, d’autres l’ont été par Mic (Michaeli) et John Norum. Tous m’ont également aidé à finir les textes. Je ne me considère pas comme un leader mais plutôt comme la force motrice ou la figure de proue du groupe. C’est dans ma nature. Avant j’écrivais seul les chansons mais aujourd’hui nous travaillons en équipe. L’aspect social du groupe est pour moi plus important que le côté technique. Avec John Norum, j’ai monté Force en 1979. Nous sommes comme des frères. Lorsqu’un titre ne lui plaît pas, il n’hésite pas à le dire mais il est aussi le premier à me féliciter quand un coup d’essai se transforme en coup de maître. C’est quelqu’un d’honnête, de généreux et l’un des guitaristes les plus doués de sa génération.   


    Il y a deux « guests » sur Bag of Bones, le guitariste de blues-rock Joe Bonamassa et le batteur Anton Fig (Ace Frehley, Kiss).

    Nous avons rencontré Joe l’an dernier. Il nous a rejoint sur scène à Stockholm pour interpréter le morceau « Doghouse ».  On adore sa musique. C’est également un grand ami de Kevin Shirley. Lorsque nous lui avons proposé de jouer sur un titre de l’album, en l’occurrence « Not Supposed to Sing The Blues », Joe a directement accepté. Pour des raisons de timing, il n’a pu nous rejoindre à Stockholm. Il a donc enregistré sa partie de Slide à New York. Kevin a également fait appel à Anton Fig pour rajouter quelques overdubs de tambourins et des percussions sur quatre ou cinq titres. 

    Quels sont les thèmes que vous abordez dans l’album ?

    John LevenTout d’abord le titre « Bag of Bones » n’a rien avoir avec le livre du même nom signé Stephen King, comme on me l’a plusieurs fois demandé. C’est juste une coïncidence.  La tournée « Last Look at Eden » s’est clôturée à la fin de l’été 2011 et j’étais très fatigué mais je me suis pourtant lancé dans l’écriture des nouveaux morceaux chez moi à Londres vers septembre ou octobre. J’étais tellement vanné que je ressemblais à un sac d’os (Bag of Bones). J’ai alors couché sur papier ces mots « I’m a Back of Bones » qui me trottaient dans la tête et c’est devenu une sorte de Mantra. Pendant que j’écrivais le texte, de terribles émeutes ont éclaté à Londres.  Je me suis retrouvé au beau milieu du champ de bataille avec mon épouse et mon fils de 4 ans et demi. Je n’avais jamais vu cela en Suède. Cela m’a vraiment marqué comme en témoigne le refrain de la chanson «  My city lies in ruins. In the stone cold light of day and I'm sifting through the rubble. » (Ma cité est en ruine, dans le froid glacial de la lumière du jour et je suis assis sur les décombres). Les textes de l’album sont inspirés d’expériences personnelles ou d’événements qui se sont déroulés dans le monde.

     

    Où est situé le magnifique manoir dans lequel le clip de Not Supposed to Sing the Blues » a été tourné ?

    Près de Göteborg. Nous avons une nouvelle fois fait appel à Patrick Ullaeus qui a réalisé les vidéos de « Last Look at Eden » et « New Love in Town ». Nous lui avons cette fois demandé de tourner un clip avec une atmosphère proche du film « The Song Remains The Same » de Led Zeppelin. Il a alors trouvé ce vieux castel à l’extérieur de Göteborg, avec un magnifique intérieur en bois. C’était l’endroit idéal. Nous sommes vraiment satisfaits du travail professionnel de Patrick. 

    Le groupe existe depuis plus de 30 ans, vous n’avez jamais songé à sortir un livre sur votre étonnante carrière?

    Nous sommes régulièrement sollicités par des éditeurs et des journalistes mais nous avons toujours refusé jusqu’à présent parce que l’aventure n’est pas encore terminée. Le groupe peut encore réaliser beaucoup de choses. Un livre et même un film sont à l’étude mais cela ne se fera pas avant quelques années. Toutes les pièces du puzzle n’ont pas encore été installées. Nous aimerions par exemple conquérir l’Amérique du Nord qui manque à notre tableau de chasse. C’est l’un de nos objectifs et Bag of Bones peut y contribuer.

    Cover

     

    EUROPE : Bag of Bones 

    Ear Music / Edel (Wagram) 

    www.europetheband.com

     


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     KISSIN' DYNAMITE

     Cartes sur table

    Voilà un groupe qui mélange les solos de Wolf Hoffmann et les attitudes forcenées d’Axl Rose à un sens scénique digne de Mötley Crüe. L’album Money, Sex & Power  va permettre à Kissin’ Dynamite de poursuivre une triomphale conquête de l’Europe après avoir ravagé son Allemagne natale. On annonce la venue de cette bande d’allumés talentueux en France avant la fin de l’année. A l’image du clip de Money, Sex & Power, ça va shooter. [Entretien avec Hannes Braun (chant) par Philippe Saintes - Photos : Phil de Fer + DR]

    Kissin' Dynamite

    Malgré cette évidente envie de délirer qui vous anime, peut-on voir un rapport entre le titre de l’album et les frasques de certains hommes politiques actuels ?

     J’ai lu en première page d’un célèbre magazine allemand, ces trois mots  « Money, Sex & Power » qui faisaient référence aux scandales sexuels en politique. Je crois avant tout que c’est un titre qui convient très bien au groupe puisque nous ne sommes pas des ascètes. C’est un peu la nouvelle image de Kissin’ Dynamite, plus heavy, plus baston, plus destroy.  

    Le CD est effectivement plus agressif que les deux précédents, quitte à désorienter votre public, non ?

    Le groupe a beaucoup tourné pour promouvoir Addicted To Metal et nous avons donc décidé de prendre notre temps pour lui composer un digne successeur. Je pense que « Money, Sex & Power » sera largement apprécié par les fans.  Il est plus percutant, plus entraînant que nos deux premiers albums. Il y a un tas de super morceaux là-dessus. Nous en sommes satisfait à 100%.  Kissin’ Dynamite a désormais trouvé son style.

    Hannes Braun (Kissin' Dynamite)

    Votre façon d’écrire à aussi évolué. Les textes sont plus travaillés.

     Chacun de nous a amené des idées pour l’album. Nous avons sélectionné les chansons qui y figurent avec notre producteur mais les textes ont été écrits par Andreas (Schnitzer, batteur). Il était en verve. Nos nouvelles compos sont tellement bonnes. « Club 27 » rend hommage aux artistes célèbres décédées à l'âge de 27 ans, Jimi Hendrix, Brian Jones, Jim Morisson, Janis Joplin ou Kurt Cobain. Le texte d’ « Operation Supernova » fait référence à la fin du monde ou l’apocalypse prévue par les Mayas en décembre 2012.

     « Dinosaurs Are Still Alive » est un clin d’oeil aux anciens, les groupes qui vous ont influencé, à commencer par Accept.

    Nous sommes des fans d’Accept depuis toujours. Udo Dirkschneider fait d’ailleurs une apparition sur Addicted to Metal. Le terme dinosaure est avant tout un compliment. Parmi nos références il y a aussi Scorpions, Mötley Crüe et Skid Row. Notre musique est en quelque sorte un mix entre le Heavy Metal allemand et le Sleaze Rock américain.

    Vous faites parties de la nouvelle scène  « Glam » européenne avec les Crazy Lixx, Crashdiet, Reckless Love, Wig Wam ou BlackRain. Aujourd’hui on parle effectivement de « Sleaze Rock » mais l’esprit des années ’80 est resté intact.

    Absolument. Il y a un véritable revival. L’idée est toujours la même, s’éclater et être libre de faire ce dont on a envie. Voici la nouvelle génération. L’avenir nous appartient ! 

    Ande Braun (Kissin' Dynamite)

    Vous avez un look extravagant qui donnerait une crise d’urticaire aux animateurs de radios commerciales.  

    On s’est toujours foutu de la mode et des tendances. Et c’est finalement ce que les gens aiment chez nous. Nous sommes certes très jeunes mais nous jouons un Hard Rock authentique. Nous sommes complètement morts de rires quand nous entendons les artistes qui passent en radio. Merde, il y a autre chose dans la vie que le top 50 !

    Qu’est ce qui vous a donné l’idée de la pochette : une pin-up assise à une table de jeu en pleine période de la prohibition ?

    Nous avons tourné deux clips extraits de l’album, « I’ll Be King » et  « Money, Sex & Power », dans ce dernier on incarne une bande de gangsters des années’ 30 jouant au poker dans un tripot, entourés de jolies « bunnies ».  A la fin de la partie, ça flingue dans tous les sens. On a voulu garder ce thème pour la pochette du CD.

    Kissin' Dynamite-Cover

    Un concert de Kissin’Dynamite est très chaud. Te sens-tu comme un acteur sur scène ?

    C’est un rôle de composition alors (il rit). Je suis une véritable pile électrique. Sur scène je peux libérer l’adrénaline qui est en moi. J’adore jouer pour être en contact avec le public. Les gens qui viennent à nos concerts ne doivent pas rester passifs et ne faire que regarder, il faut qu’ils participent. J’adore mettre de la vie dans la musique. Le nouveau show sera très puissant. On interprètera live pratiquement l’intégralité du nouvel album ainsi que les meilleurs morceaux des précédents.

    Tu ferais quoi, si tu gagnais le pactole ?

    Je m’offrirai une Ferrari. J’irai ensuite la crasher pour en acheter une autre (il se marre) !

    Ach so ! Et si Kissin’ Dynamite était le dernier groupe de rock’n’roll du monde ?

     

    KISSIN’ DYNAMITE – Money, Sex & Power

    AFM

    http://www.kissin-dynamite.de

       www.myspace.com/kissindynamiterocks 


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  •  Metal Obs' 53 

     Download it NOW for free at www.metalobs.com


     
    Interviews : EUROPE, ACCEPT, KISSIN' DYNAMITE, Moonspell, High on Fire, Architects, Dying Fetus, El Caco, Kreator, Firewind, Cancer Bats, Six Feet Under,
    Dragonforce, Blaze Bayley, Emmure, God Forbid, Holy Moses, Paradise Lost...
     
    60 Reviews + LIVE REPORT 

     

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  •    TYKETTO

    Retour sous les spotlights !

    Lorsque le talentueux chanteur Danny Vaughn avait quitté Waysted dans les années ’80, l’information n’avait pas causé une immense surprise car le groupe de l’ancien bassiste d’UFO, Pete Way n’a jamais brillé pour sa stabilité. Cinq ans plus tard, en 1991, Vaughn enregistrait enfin un nouveau vinyle, en compagnie du guitariste Brooke St James, du bassiste Jimi Kennedy et du batteur Michael Clayton. Tyketto, nom de cette formation, assènera deux des meilleurs albums de hard FM musclé des années’90, Don’t Come Easy et Strength in Numbers. Les quatre compères reviennent aujourd’hui sur le devant de la scène avec une nouvelle galette  de qualité via le label italien Frontiers. [Entretien avec Danny Vaughn (chant) par Philippe Saintes - Photos : DR]

      

    Salut Danny. Tout d'abord, pourquoi a-tu décidé de reformer Tyketto ? 

    C’est avant tout une volonté commune des membres du groupe. Nous avons souhaité en premier lieu nous faire plaisir. Tyketto n’a jamais fait de la musique pour gagner une réputation ou beaucoup d’argent. Nous avons même refusé de nombreuses propositions pour enregistrer un nouvel album. Les gens de chez Frontiers nous ont dit que leur porte resterait ouverte si nous venions à nous entendre pour écrire de nouvelles chansons. Avec le temps nous nous sommes tous les quatre posés la question de savoir ce que nous pourrions faire ensemble après autant d’années. Objectivement, si le résultat n’avait pas été satisfaisant, on se serait serré la main et chacun serait reparti de son côté.

    Dis-moi ce qui a changé dans votre façon de travailler, comparé à vos débuts ?

    Autrefois, nous vivions tous ensemble dans la même maison. Aujourd’hui, on est dispersé aux quatre coins des Etats-Unis, si pas du monde (Note : Michael Clayton vit en Espagne). Je pense que notre façon d’écrire a réellement évolué. Nous avons davantage confiance les uns envers les autres. C’est juste une question de maturité. En 1991, Brooke se contentait de jouer de la guitare, Michael de la batterie, j’écrivais les textes et la mélodie et Jimi venait ajouter sa basse. Aujourd’hui, nous sommes de biens meilleurs musiciens. J’ai créé quelques riffs de guitares alors que certains lyrics ont été composés par Brooke. Nous sommes parvenus à franchir la ligne sans  empiéter sur le travail de l'autre. On avance en bloc.  Et puis il a aussi l’évolution des technologies. Une partie de Dig in Deep a été composée via Internet, un outil qui s’est révélé indispensable compte tenu des distances qui nous séparent.

    Etes-vous encore en période de reconstruction ?

    Aujourd’hui, je vais dire « non ». Mais il y a un an ou deux, j’aurais dit oui ». Avant d’attaquer Dig in Deep, par exemple, je n’étais sûr de rien. A l’époque notre situation était encore inconfortable : on avait un pied coincé dans le passé, l’autre dans le présent. Avec ce nouvel album, la question ne se pose pas. Notre envie de faire de la musique est exactement la même qu’il y a vingt ans. Les gens se feront leur propre opinion. Je peux juste te dire que nous nous sommes très positifs et confiants au sujet de l’accueil qui sera réservé à ce CD. Des fans m’ont dit qu’il leur rappelait les meilleurs moments de Tyketto, j’en suis très fier car certains nous suivent depuis la sortie de Don’t Come Easy.

     Tyketto

    Quels sont les titres du nouvel album dont tu es le plus fier ?

    J’aime particulièrement le morceau éponyme « Dig In Deep » parce qu’au moment d’écrire cette chanson j’avais l’angoisse de la feuille blanche. En résumé la chanson dit ‘Arrête de trouver des excuses et bouge ton cul !’, c’est précisément ce que j’ai fait. Je suis également satisfait de la ballade «This Is How We Say Good Bye ». C’est un titre tellement personnel sur le plan émotionnel que j’en ai eu les larmes aux yeux en le jouant. Ce morceau est aussi fort que le classique du groupe  « Standing Alone ».

    Que peux-tu nous dire de la personnalité de tes trois comparses, Brooke, Jimi and Michael ?

    Brooke c’est de la nitroglycérine avec des pantalons en cuir. Une vraie rock star. Il a une présence incroyable sur scène. C’est une boule de nerf et quelqu’un d’imprévisible. Ses idées sont tellement brillantes que tu ne peux que le suivre !

    Jimi est comme beaucoup de bassiste, le membre le plus discret du groupe. Nous sommes amis depuis de nombreuses années maintenant et c’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. C’est le genre de personne toujours disponible et prête à vous rendre service.

    Michael est l’incarnation de Vincent Vega, le personnage de John Travolta dans Pulp Fiction. Un mec très cool et jamais stressé. Nous sommes les meilleurs amis du monde depuis le début de Tyketto. Nous n’avons jamais été aussi proche qu’aujourd’hui. Il fait partie des rares personnes à qui je donne toute ma confiance. 

    Tyketto-Promo

    Question inévitable. Comptez-vous défendre cet album sur scène ?

    Il n’y a rien de concret pour l’instant. Chaque membre du groupe à ses propres responsabilités familiales et professionnelles. Nous ne pouvons pas nous libérer pour plusieurs mois. Seule certitude, nous jouerons au Firefest en Angleterre le 19 octobre et j’espère que nous pourrons donner quelques concerts dans la foulée en Europe.

    Tu as commencé ta carrière au sein de Waysted. Que retiens-tu de cette collaboration ? Es-tu toujours en contact avec  Pete Way ?

    La tournée en guest d’Iron Maiden lors de la tournée Somewhere In Time reste pour moi le temps fort de ma carrière. On jouait régulièrement devant des foules de plusieurs milliers de personnes. Je n’ai plus de nouvelle de Pete depuis 2006. A l’époque, il était venu me voir avec mon propre groupe à Birmingham. Le public et mes musiciens ont été agréablement surpris. Il a été sympa avec tout le monde. 

    Tyketto-Cover

     

    TYKETTO – Dig in Deep

    Frontiers Records /  Harmonia Mundi

     www.tyketto.de 

    www.myspace.com/tykettoband 

     

     


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  • The Phoenix Project

      Concerts...Concerts..Concerts...  

    Voici les dates belges du groupe The Phoenix Project, qui réunit notamment Tony Carlino (Max Pie),  John Macaluso (Malmsteen , Riot, Ark, TNT...) Nic Angileri (Gotthard, Jorn,...) et Marcel Coenen (Lemur voice, Sun Caged).

      The Phoenix Project

     


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  • Gilby Clarke

    Interview Exclu 

    Voici notre interview de Gilby Clarke à l'occasion du concert donné par ce dernier à Wattrelos (France) en février dernier. Enjoy !

     

     

     


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  • Accept

    Triomphe au PPM Fest 2012

    Wolf Hoffmann au PPM Fest 2012

     Photo : Deadly Pix

    Le Power Prog Metal Festival 2012 a vécu et bien vécu. Trois jours de bonnes musiques sur le site du Lotto Expo, à Mons. Plus de trente groupes se sont succédés sur deux scènes au cours de ce week-end de Pâques (6-8 mai). L’organisation fut irréprochable (Bravo Tony !). Pour un peu, on se serait cru au club Med ! La bière a coulé flots, sans échauffer les esprits : les metalleux savent se tenir en société et une ambiance baba-cool régna pendant toute la durée du festival. En guise d’apothéose, le show d’Accept samedi, deux heures intenses de hargnes rock’n’roll nous ont laissé sur les genoux. Les Teutons sont toujours en forme. Mark Tornillo est plus fauve que jamais, Peter Baltes martèlent toujours aussi fièrement sa vieille basse Fender, Stefan Schwarzmann frappent fort et juste sur ses très nombreux fûts, enfin la paire Wolf Hoffmann-Herman Frank se complète à merveille dans des exercices – guitaristiques – souvent périlleux. Il est des moments qu'il est impardonnable de rater !

    Accept PPM Fest 2012

    Photo : Deadly Pix

     Set List :

     HellFire

     Stalingrad

     Restless & Wild

     Living For Tonite

     Breaker

     Son of A Bitch

     Monstermann

     Bucket Full of Hate

     Shadow Soldiers

     Solo Wolf Hoffmann

     Neon Nights

     Bulletproof

     Losers and Winners

     Aiming High

     Princess of the Dawn

     Up to the Limit

     No Shelter

     Pandemic

     Fast as a Shark

     Rappel :

     Metal Heart

     Teutonic Terror

     Balls To the Wall

    Peter et Wolf au Lotto Expo à Mons Photo : Deadly Pix

    Prochainement sur cette page, nous vous proposerons une interview exclusive de Peter Baltes. Stay Tuned Folks !

     

    Phil.

     


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  •    LILLIAN AXE

     La mélodie du bonheur 

    Joyeux pourvoyeur d’un hard-rock mélodique de magnifique niveau, Lillian Axe a été la victime d’un environnement commercial inadapté et inefficace. Plusieurs années durant, le groupe s’est trouvé emprisonné et empoisonné par des labels qui n’ont jamais misé sur lui. Unique rescapé du line-up d’origine, Steve Blaze continue pourtant de voir le côté positif des choses. On ne peut que l’encourager car le dernier album du quintet XI: The Days Before Tomorrow mérite assurément le détour. [Entretien avec Steve Blaze (guitare) par Philippe Saintes - Photos : DR]

    Lillian Axe

    Votre dernier album en date propose un hard-rock assez enlevé, mais aussi mélodiquement soigné. Tu crois au pouvoir de l’attrait mélodique ?

    Absolument. Je m’intéresse à énormément de genres musicaux, j’aime la musique classique et je pense qu’une bonne chanson est avant tout une chanson qui dispose d’une bonne base mélodique. Une mélodie subtile peut  toucher une personne au plus profond de son âme et susciter des émotions particulières. 

    Cela se ressent immédiatement en t’écoutant que tu passes beaucoup de temps à travailler tes lyrics.

    C’est capital pour moi. La vie de tous les jours influence mon comportement et ma façon d’écrire. Le fait d’avoir un garçon de deux ans m’a amené à composer « My Apologies » tandis que « Bow Your Head » relate la souffrance d’un jeune enfant atteint par une maladie de la peau très rare. Un fait authentique. Cela dit, l’habillage sonore est aussi important. Je suis à la fois attiré par la mélodie et le mouvement dynamique. En fait, je crois en un équilibre adroit entre tout cela. 

    Quelles sont les éléments qui te rendent fiers de ce disque ?

    L’album est très consistant sur le plan des compositions et de l’énergie. Il vous promène dans une chevauchée fantastique. Les performances de Brian (Jones, chant) et du groupe sont exceptionnelles. La basse et la batterie sont puissantes. J’adore également la tonalité de la guitare acoustique. Rob Hovey, notre ingénieur-son sait comment s’y prendre pour vraiment faire ressortir le grain de son naturel dans les amplis. Et puis, je suis également très fier d’entendre la voix de mon fils sur le titre caché de l’album.

    Brian C. Jones est donc votre nouveau chanteur. Comment l’as-tu déniché ?

    Brian était un fan et un ami du groupe depuis de nombreuses années. Je savais qu’il était un très bon guitariste mais je n’ai jamais soupçonné ses talents de chanteur. Il m’a appelé pour passer une audition lorsqu’il a appris que le poste était vacant. Nous avons collaboré ensemble pendant six mois avant de l'embaucher officiellement. Il m’a aussi été recommandé par des amis communs.

    Mes titres favoris de l’album sont «Death Comes Tomorrow», «Take The Bullet» et  «Gather Up The Snow». De sacrés morceaux. Que peux-tu en dire ?

     « Death Comes Tomorow » raconte les luttes d’un homme seul dans notre société qui affrontent les éléments naturels et les obstacles diaboliques en tentant de découvrir sa vraie nature et ses origines. Cette histoire pourrait se dérouler dans le passé, à l’époque de Conan le Barbare ou à l’heure actuelle dans notre société industrielle. Pour ce titre, je me suis inspiré du livre de Robert Howard et du film Légendes d’Automne.

    « Take the Bullet » est un hommage aux soldats américains qui défendent notre pays dans le monde entier. Ceux qui luttent pour la défense des valeurs démocratiques et la justice méritent le respect. Je me suis lié d’amitié avec des personnes qui servent dans l’armée, ces gars-là forment une véritable confraternité.   

    « Gather Up the Snow » est sur la façon de chérir chaque moment de notre vie sur cette planète. Aimez votre voisin, profitez de chaque seconde avec votre famille et remerciez Dieu pour le cadeau de la vie qu’il vous a offert.

    Steve Blaze

    Malgré les nombreux changements de personnel tu as toujours souhaité continuer à travailler sous le nom de Lillian Axe.

    J’ai gardé le nom Lillian Axe parce que c’est une marque de fabrique. Même si plusieurs musiciens sont partis, l'image du groupe est restée la même. Sam (Poitvent, guitare rythmique) et Ken (Koudelka, batterie) sont avec nous depuis 12 ans maintenant. Eric (Morris, basse) nous a rejoint il y a six ans. Et puis, je compose la majorité des chansons, il y a donc une certaine homogénéité. Lorsqu’un membre s’en va, je veille à ce que le remplaçant respecte les principes de Lillian Axe pour garder une cohésion.

    The Days Before Tomorrow a été produit par Sylvia Massy, qui a collaboré jadis avec les Red Hot, Tools ou System of a Down. Qu’a t-elle apporté à l’album ? 

    Sylvia Massey et son équipe ont compris la philosophie de Lilian Axe. Elle s’est montrée très attentive à la spontanéité du groupe. Nous ne sommes pas du genre à noyer nos disques d’effets technologiques ni à passer quinze mois en studio. Sylvia a réussi à faire ressortir la puissance, l’émotion et le sens profond des morceaux que nous avons enregistré. L’auditeur sera vraiment absorbé par chaque instant du CD.

     On se souvient que tu as joué avec le mythique groupe Angel. Aujourd’hui Frank Di Mino (chant) semble avoir définitivement tourné la page.

    J’ai été fan de ce groupe lorsque j’étais adolescent. Ce fut donc un honneur de remplacer en son temps Punky Meadows. J’adore vraiment ces types. Frank à été très déçu par l’évolution du business musical qui s’est détérioré au cours des dernières années. Je le comprends car nous manquions cruellement de support. Je pense que nous aurions dû réenregistrer les classiques d’Angel avec le dernier line-up et ensuite travailler sur de nouvelles chansons. Malheureusement je n’ai pas réussi à convaincre Frank sur ce point. Angel a hiberné depuis. Il n’y a pour l’instant rien de concret. Je suis prêt à rejoindre cette formation si l’occasion se présente. C’est un groupe culte composé de musiciens formidables. Angel a été en avance sur son époque mais n’a malheureusement pas récolté le succès mérité.  

    Que retiens-tu de l’évolution de la musique depuis les années ’80 ?

    A l’époque les gens  appréciaient la musique à sa juste valeur et les fans soutenaient les groupes comme jamais. Ils étaient nombreux aux concerts.  Il suffit de comparer les chiffres d’audience et de ventes d’albums. Ensuite, la crises est arrivée, les labels ont empoisonné les groupes et a la cupidité a triomphé. La musique est aujourd’hui devenue une sorte de compétition au détriment de l’émotion. Les ‘80s ont été une période d'expansion, avec sans cesses de nouveaux genres. La chute a été terrible.

    On signalera au passage que Lillian Axe a paraphé un contrat avec AFM.

    Nous avons été contacté par ce label grâce à notre publiciste Chip Ruggieri, qui travaille avec nous depuis 18 ans maintenant. C’est le meilleur !  

    Vos projets immédiats ?

    Nous espérons jouer prochainement en Europe, au Japon et aux Etats-Unis. Lillian Axe devrait  être à l’affiche de plusieurs festivals comme le Firefest, en Angleterre.  Les dates seront bientôt postées sur notre site.  

    Lillian Axe2

     

    LILLIAN AXE - XI: The Days Before Tomorrow   

    AFM Records 

    www.lillianaxe.com  

     


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  • Metal Obs mars-avril 2012

    METAL OBS et FURET DU NORD présentent l'opération Métal dans les magasins Furet du Nord (à partir du mois de Mars 2012).

    Pour chaque disque métal acheté dans le cadre de l'opération Métal Furet du Nord, METAL OBS et FURET DU NORD vous offriront le cd Power Ballad Compilation du label FRONTIERS RECORDS (CD à retirer en magasin FURET DU NORD uniquement).
     

    Le nouveau Metal Obs peut-être téléchargé ici :

    www.metalobs.com

     INFOS SUR LE CD: 

    http://www.frontiers.it/news/10399/


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