• Amateurs de mangas et de Metal, ceci est pour vous. Animetal USA revisite les grands génériques des dessins animés japonais : de Mazinger à Dragon Ball en passant par les Chevaliers du zodiaque et Ken le survivant en incorporant des riffs, une rythmique et des solos "heavy". 

    Ce supergroupe est composé du chanteur Mike Vescera (OBSESSION/ex-LOUDNESS) alias METAL-RIDER, du bassiste Rudy Sarzo (BLUE OYSTER CULT, ex-OZZY OSBOURNE, QUIET RIOT, WHITESNAKE, DIO) alias STORMBRINGER, du guitariste Chris Impellitteri (IMPELLITTERI) alias SPEED KING, et du batteur JON DETTE (ex-SLAYER, TESTAMENT) alias TANK. L'album "Animetal" (disque d'or au Japon) vient de sortir aux Etats-Unis via le label Century Media. Il  devrait être commercialisé en Europe au cours de l'été. Nous vous proposerons d'ailleurs sur ce blog une interview exclu de Rudy Sarzo prochainement. Stay Tuned !   

    Phil.

     


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  •  EUROPE

     Blues Brothers

    Après plus de trente ans de carrière, Europe est devenu une institution, mieux, une légende. Les cinq suédois poursuivent avec un CD ancré dans les racines du blues rock façon Led Zep ou Whitesnake. Enregistré sous la houlette du magicien Kevin Shirley, Bag of Bones contient les fondamentaux : soit une avalanche de guitares ciselées avec solos abrasifs de John Norum, une rythmique ronronnante comme un moteur de Chevrolet, des claviers éthérés et le timbre expressif de Joey Tempest. Pour nos confrères britanniques, il s’agit simplement de l’album de l’année !   [Entretien avec Joey Tempest (chant) par Philippe Saintes - Photos: François Roosens] 

    Joey Tempest

    Joey, Bag of Bones est un album à la fois bluesy et heavy. Vous avez recrée le son des années ’70. Etait-ce le but recherché ? 

    Adolescents nous écoutions principalement du Hard-Rock des années’70, des groupes comme Whitesnake, Led Zeppelin et Deep Purple qui puisaient dans le blues. Made in Japan de Purple est l’un de nos disques préférés à tous les cinq. C’est donc naturellement que certaines chansons sonnent très vintage seventies. Les membres du groupe sont restés du 1er au dernier jour dans le studio. Nous n’avons pas voulu faire de prises séparées pour les bases. C’est probablement ce qui donne ce son plus proche des origines.. 

    Comment s’est passé la collaboration avec Kevin Shirley. Qu’a-t-il apporté au groupe ?

    Nous avons passé un mois avec Kevin dans un studio d’enregistrement à Stockholm, période au cours de la quelle nous avons mis en boîte onze chansons. Les vocaux ont été enregistrés dans la foulée des parties instrumentales pour garder un son pur et authentique. Il n’y a pas cette impression de « rajout » sur la musique. Certains solos de guitares de John sont directement issus des prises live. Je me rappelle que nous avons porté un toast le dernier jour en écoutant les enregistrements bruts. Tout le monde était de joyeuse humeur parce que nous venions de réaliser quelque chose de spontané. Nous avons utilisé du matériel ancien, il y a très peu d’overdubs, de délai digital ou multi-effets. Kevin a mixé l’album dans son studio à L.A. en février. C’est quelqu’un de naturel, qui garde les pieds sur terre. Il parvient à tirer le meilleur de chaque musicien. Sa méthode consiste à travailler par étapes, chanson par chanson. Nous devions impérativement terminer un morceau avant de passer au suivant. Cette technique permet de mieux ressentir l’atmosphère de chaque titre.

    Comment avez-vous composé les morceaux de cet album ? Etait-ce un travail d’équipe ?

    Absolument. Même si Ian (Haugland) n’a pas participé à l’écriture desJohn Norum morceaux, il a toujours pu exprimer des idées et faire des suggestions. John Leven a composé trois ou quatre titres, d’autres l’ont été par Mic (Michaeli) et John Norum. Tous m’ont également aidé à finir les textes. Je ne me considère pas comme un leader mais plutôt comme la force motrice ou la figure de proue du groupe. C’est dans ma nature. Avant j’écrivais seul les chansons mais aujourd’hui nous travaillons en équipe. L’aspect social du groupe est pour moi plus important que le côté technique. Avec John Norum, j’ai monté Force en 1979. Nous sommes comme des frères. Lorsqu’un titre ne lui plaît pas, il n’hésite pas à le dire mais il est aussi le premier à me féliciter quand un coup d’essai se transforme en coup de maître. C’est quelqu’un d’honnête, de généreux et l’un des guitaristes les plus doués de sa génération.   


    Il y a deux « guests » sur Bag of Bones, le guitariste de blues-rock Joe Bonamassa et le batteur Anton Fig (Ace Frehley, Kiss).

    Nous avons rencontré Joe l’an dernier. Il nous a rejoint sur scène à Stockholm pour interpréter le morceau « Doghouse ».  On adore sa musique. C’est également un grand ami de Kevin Shirley. Lorsque nous lui avons proposé de jouer sur un titre de l’album, en l’occurrence « Not Supposed to Sing The Blues », Joe a directement accepté. Pour des raisons de timing, il n’a pu nous rejoindre à Stockholm. Il a donc enregistré sa partie de Slide à New York. Kevin a également fait appel à Anton Fig pour rajouter quelques overdubs de tambourins et des percussions sur quatre ou cinq titres. 

    Quels sont les thèmes que vous abordez dans l’album ?

    John LevenTout d’abord le titre « Bag of Bones » n’a rien avoir avec le livre du même nom signé Stephen King, comme on me l’a plusieurs fois demandé. C’est juste une coïncidence.  La tournée « Last Look at Eden » s’est clôturée à la fin de l’été 2011 et j’étais très fatigué mais je me suis pourtant lancé dans l’écriture des nouveaux morceaux chez moi à Londres vers septembre ou octobre. J’étais tellement vanné que je ressemblais à un sac d’os (Bag of Bones). J’ai alors couché sur papier ces mots « I’m a Back of Bones » qui me trottaient dans la tête et c’est devenu une sorte de Mantra. Pendant que j’écrivais le texte, de terribles émeutes ont éclaté à Londres.  Je me suis retrouvé au beau milieu du champ de bataille avec mon épouse et mon fils de 4 ans et demi. Je n’avais jamais vu cela en Suède. Cela m’a vraiment marqué comme en témoigne le refrain de la chanson «  My city lies in ruins. In the stone cold light of day and I'm sifting through the rubble. » (Ma cité est en ruine, dans le froid glacial de la lumière du jour et je suis assis sur les décombres). Les textes de l’album sont inspirés d’expériences personnelles ou d’événements qui se sont déroulés dans le monde.

     

    Où est situé le magnifique manoir dans lequel le clip de Not Supposed to Sing the Blues » a été tourné ?

    Près de Göteborg. Nous avons une nouvelle fois fait appel à Patrick Ullaeus qui a réalisé les vidéos de « Last Look at Eden » et « New Love in Town ». Nous lui avons cette fois demandé de tourner un clip avec une atmosphère proche du film « The Song Remains The Same » de Led Zeppelin. Il a alors trouvé ce vieux castel à l’extérieur de Göteborg, avec un magnifique intérieur en bois. C’était l’endroit idéal. Nous sommes vraiment satisfaits du travail professionnel de Patrick. 

    Le groupe existe depuis plus de 30 ans, vous n’avez jamais songé à sortir un livre sur votre étonnante carrière?

    Nous sommes régulièrement sollicités par des éditeurs et des journalistes mais nous avons toujours refusé jusqu’à présent parce que l’aventure n’est pas encore terminée. Le groupe peut encore réaliser beaucoup de choses. Un livre et même un film sont à l’étude mais cela ne se fera pas avant quelques années. Toutes les pièces du puzzle n’ont pas encore été installées. Nous aimerions par exemple conquérir l’Amérique du Nord qui manque à notre tableau de chasse. C’est l’un de nos objectifs et Bag of Bones peut y contribuer.

    Cover

     

    EUROPE : Bag of Bones 

    Ear Music / Edel (Wagram) 

    www.europetheband.com

     


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