• Hagar & Friends SAMMY HAGAR  

    Sammy Hagar & Friends

    Frontiers / Harmonia Mundi

    Classic Rock

     Je déteste le mois de septembre qui marque la fin des vacances, la rentrée des classes, le début de la grande descente vers l’automne, son obscurité, sa pluie, ses interminables files de voiture…Mais ce que je déteste par- dessus tout, ce sont ces pancartes putassières : « Vive la rentrée ! ». Je redoute la longue nuit de dix mois qui va l’accompagner. Heureusement, il existe quelques remèdes naturels pour tenir le coup jusqu’aux prochaines vacances, comme cette nouvelle galette de Sammy Hagar. Après avoir digéré son éviction de Van Halen en 1996, le bon Sammy n'a pas perdu de temps. Il a continué son chemin en solo (six albums studios) puis avec Chickenfoot. Revoici l’artiste dans son périmètre favori : du hard fortement teinté de blues et de country enregistré avec une liste prestigieuse d’invités : Kid Rock, Nancy Wilson (Heart), Michael Anthony (ex-Van Halen, Chickenfoot), Neal Schon (Journey), Chad Smith & Joe Satriani (Chickenfoot), Bill Church & Denny Carmassi (Montrose),… Cela donne un huit nouvelles chansons et deux reprises (le classique de Bob Seger « Ramblin’ Gamblin’ Man » et « Personal Jesus » de Depeche Mode). Un résultat tout bonnement enjôleur et jamais racoleur. [Ph. Saintes]

     


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  • Cous de Coeur : Pat Travers

    PAT TRAVERS

    Can Do

    Frontiers / Harmonia Mundi

    Hard Rock

    Se jouant des étiquettes, Pat Travers est un infatigable guitariste, producteur, chanteur et compositeur qui a enregistré au fil des ans pas moins de trente albums. Ce virtuose n’a pourtant pas de carrière de carrière prédéterminé. Sur Can Do, il nous entraîne à quelques romantiques frotti-frotta sur des ballades comme « Diamond Girl » et « Wanted » avant une montée d’adrénaline (« Stand Up/Give It Up ») puis une incursion râpeuse en territoire Lynyrd Skynyrd (« Armed & Dangerous »).  Le Pat nous surprend ensuite avec une version très personnelle mais réussie du « Here Comes the Rain » d’Eurythmics avec son épouse Marica dans les chœurs. Le guitar-hero continue à lâcher plomb avec un  instrumental,  une composition extérieure (« Dust & Bone ») et un boogie infernal, le bien nommé « Red Neck Boogie ». Notons enfin  « Waiting On The End Of Time » qui est un commentaire acerbe sur l’évolution du monde et la crise actuelle.  Une constatation se dégage : cette nouvelle livraison du Canadien est un excellent millésime. Moins renommé  qu’Eric  Clapton, Jimi Hendrix ou Stevie Ray Vaughan, le passage de cet immense talent restera heureusement dans l’histoire ! [Ph. Saintes]

     


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  •  Tigertailz Band

     

    Lassé des problèmes d'égo de ses anciens acolytes Kim Hooker et Ace Finchum, le guitariste d'origine Jay Pepper a rappelé le batteur Matt Blakout et a fait appel au chanteur Jules Millis ainsi qu'au bassiste Rob Wylde pour donner un second souffle à la formation de Cardiff.

    Dans le genre un maximum d'efficacité en un minimum de temps  TIGERTAILZ remporte la le challenge avec cet EP de 5 titres baptisé Knives, sorti chez Scarlet Records. 

     Ce sont les premiers enregistrements studios du groupe  de Glam Rock en six ans. Des riffs d'acier, des solos en forme d'uppercut en pleine tronche et des choeurs mémorisables, TIGERTAILZ revient en force pour son 30ème birthday. 

             

    Knives

     


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  •  Walking Papers Band

    Photo : Dean Karr

     Le groupe de Seattle Walking Papers, récemment vu en première partie de Whitesnake sur la tournée européenne, sort un premier album éponyme. Duff McKagan (Guns N' Roses, Velvet Revolver) et  Barrett Martin (Screaming Trees, Mad Season) se sont associés pour ce projet avec Jeff Angell et Benjamin Anderson (tous les deux membres de  Missionary Position). A noter également la participation de Mike McCready, le guitariste de Pearl Jam sur deux titres. Walking Papers construit un pont solide entre coups de machette et psychédélisme.

    Cet album vital est sorti chez nous sur le label Loud & Proud Record 

    Walking Papers Cover

     

     Tracklist:

     1. The Whole World's Watching 3:50

      2. Your Secret's Safe With Me 4:14

      3. Red Envelopes 3:41

      4. Leave Me In The Dark 4:19

      5. The Butcher 2:51

      6. Two Tickets 5:06

      7. I'll Stick Around 4:42

      8. Capital T 4:56

      9. A Place Like This 4:30

      10. Independence Day 5:09

      11. Already Dead (Kill Room) 4:46

      12. Two Tickets And A Room (Kill Room) 5:13

      13. Leave Me In The Dark (Orchestra) 4:46

      14. The Whole World's Watching  4:18


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  • On adore les groupes irlandais sur ce blog. Après The Answer et Million $ Reload, voici la nouvelle petite merveille de Belfast, Ajenda qui sort un premier album de qualité 'Unrecognizable'. Jen, la chanteuse a du coffre !

    "Tattoo" est le premier single de ce CD déjà disponnible sur iTunes !

    Infos :  https://www.facebook.com/pages/AJENDA/174619224854

     


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  •  KING KOBRA

    Crache ton venin !


    King Kobra est né à l’époque où  la sidérurgie était encore une industrie de pointe. Près de trente  ans plus tard, ses membres continuent à couler le plomb et l’acier. King Kobra II, le… septième album est brut et vif comme un cran d’arrêt et, à ce titre constitue le plus frappeur des enregistrements du groupe. Attention, la morsure du cobra royal est redoutable.[Entretien avec David Henzerling (guitare) par Philippe Saintes - Photos : Frontiers Records] 

    King Kobra


    Comment qualifierais-tu le nouvel album par rapport aux précédents ?

    Lorsque le groupe d’origine, à l’exception du chanteur Paul Shortino, s’est reformé il y a deux ans, l’idée était de recréer l’atmosphère «Ready To Strike », qui est considéré comme l’album référence de King Kobra. A l’époque de notre premier disque, les idées s'étaient assemblées principalement avant d’entrer en studio. Pour KK II, notre second album avec Paul, nous avons échangé des fichiers par Internet ou des idées en studio de répétition, où nous nous retrouvions chaque fois que c’était possible. Ils n’y avaient aucune esthétique préconçue. En tant que compositeur, je souhaitais avant tout échapper à la structure classique couplet refrain – couplet – pont – refrain, etc… Nous avons tous grandi sur le plan musical mais aussi sur le plan humain depuis les années’80.

    On entend des musiciens qui prennent un plaisir évident à jouer ensemble.

    C’est vrai. Si nous continuons à jouer après tout ce temps ce n’est bien sûr pas pour l’argent. L’ambiance générale qui se dégage de l’album est comparable à ce que l’on peut ressentir lorsqu’une bande de copains jouent quelques morceaux juste pour passer du bon temps ; en toute simplicité, pour le plaisir d’être ensemble et de transmettre une énergie positive. 

    Le Blues et le rock ‘70s sont très présent sur cet album.

    La rythmique très épurée est effectivement proche du blues J’ai grandi avec cette musique dans les années’70 et Carmine (Appice, batteur) a joué avec de nombreux bluesmen (Pat Travers, ). KK II est un album fidèle à nos racines. Nos autres influences sont évidemment Led Zeppelin, Black Sabbath, Deep Purple. On s'est nourri de cette musique. 

    Quels sont les morceaux les plus originaux de l’album ?

    Au niveau des textes, je dirais « Take Me Back » et « Have A Good Time » pour leur ton décalé. Musicalement, « Deep River » qui est très différent de ce que l’on avait l’habitude de faire et « Got It Comin’ », un morceau plus ‘pop’. J’aime aussi ce registre. 

    David Henzerling (Kink Kobra)

     

    Il y a du beau linge sur l'album et aussi dans la vidéo du single "Have A Good Time".  

    Ron Keel, 'Pete' Loran (Trixter) et Frank Di Minno, l’ancien vocaliste d’Angel chantent avec nous sur « Have a Good Time ».  Robert Mason de Warrant est dans les chœurs sur « Take Me Back ». Le clip de « Have a Good Time » a été enregistrée à Las Vegas où réside Paul Shortino depuis plusieurs années.  C’est un gars très jovial et il connaît pratiquement tout le monde là-bas. Il a invité toute sa bande de potes dans le clip. Zakk Wylde ainsi que Ace Frehley qui a été une influence énorme pour moi, sont également venus faire un clin d'œil à la caméra.

    Certains boudent encore les machines numériques. Et tois, regrettes-tu aussi l'époque analogique ?

    Non ! J’adore les nouvelles technologies. Les nostalgiques qui défendent les vieilles méthodes oublient que dans les années’80, travailler en studio coûtait excessivement cher et qu’il fallait enregistrer très vite. Aujourd’hui on peut avoir son home-studio et prendre le temps de créer et puis ça réduit énormément les frais.

    Tu as également produit et composé tous les titres de l’album du groupe Steelshine. Tu n’es donc jamais à court d’idées ? 

    L’album de Steelshine est très cool ! J’invite tes lecteurs  à aller jeter une oreille. En fait, je n’ai jamais cessé d’écrire et d’enregistrer sur mon ordinateur, mon portable. Je pourrais facilement sortir 60 albums rien qu’avec des nouvelles chansons (rires). Professionnellement ? Je conçois des logiciels informatiques pour LiveNation/Ticketmaster et je gère mon propre label Driver Wild Music. La compositions de chansons est un simple hobby.

    Comment définirais-tu en quelque mot tes comparses dans King Kobra ?

    Carmine, c’est la classe, un ami de plus de trente ans. Paul Shortino est chanteur sous-estimé, je n’en connais pas beaucoup de cette trempe. Mick Sweda (guitare) est un perfectionniste. Nous avons des styles bien différents tous les deux mais très complémentaires un peu comme Joe Perry et Brad Whitford d’Aerosmith.  Enfin,  Johnny Rod est un vrai cinglé (rires…), c’est pour cela que je l’adore. C’est avant tout un fantastique bassiste ! 

      King Kobra II Cover

    KING KOBRA

    King Kobra II

    Frontiers / Harmonia Mundi

    Hard Rock 

    Après un retour  remarqué en 2011 avec King Kobra I, digne successeur du cultissime Ready To Strike (1985),  la bande à Carmine Appice a cette fois pondu un album « vintage ». Les cinq potes fêtent leur retrouvaille dans un banquet rock’n’roll à base de bonnes vieilles recettes comme en atteste « Hell On Wheels », la plage d’ouverture de ce CD riche en surprises. Certaines ambiances rappellent Led Zeppelin (« Deep River »),  Deep Purple (« Knock ‘Em Dead »), Van Halen (« The Ballad Of Johnny Rod »)  et même les Black Crowes (« Take Me Back »), ce qui résume parfaitement l’état d’esprit de cette formation (énergie, technique irréprochable et un brin de folie pour pimenter le tout). King Kobra modernise un genre balisé depuis 30-40 ans. Paul Shortino dont le timbre de voix se situe entre Joe Lynn Turner et David Coverdale, est certainement la révélation de l’album. L’ex Rough Cutt/Quiet Riott s’éclate et cela s’entend. Les guitares apportent ce qu’il faut de riffs et de solos inspirés et la rythmique fait son taf ! Douze excellents titres pour un excellent groupe qui concourt dans la catégorie disque de l’année. [Ph. Saintes] 


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